« Un homme bizarre, inégal, et qui n’est point maître de ses humeurs et de ses passions, ne doit pas s’engager dans les emplois de négociation ; la guerre lui est beaucoup plus propre. Comme elle détruit un très grand nombre de ceux qui s’attachent à la suivre, elle n’est pas si délicate dans le choix des sujets ; elle ressemble à ces bons estomacs qui digèrent également tous les aliments qu’on leur donne et mettent tout à profit. »
François de Callières, L’art de Négocier sous Louis XIV, Nouveau Monde éditions, Paris, 2006, pp. 34-35