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Howard Rheingold à la Sorbonne, le 20 mai 2003

Un pélerinage ?
Publié le mardi 10 juin 2003 à 01:39:06 par Isabelle Vodjdani

Désolée pour l’inactualité de ce compte-rendu qui arrive presque trois semaines après l’évènement. Tout s’est déclenché avec retard, et pour faire bonne mesure, j’en ai accumulé aussi.

Apparemment, l’information sur la conférence de H. Rheingold n’a circulé sur les blogs et les wikis qu’à la dernière minute, à savoir le 20 mai, le jour même de son intervention à la Sorbonne, Paris V. Je suppose qu’il s’agissait d’éviter une affluence trop importante.

J’en suis avertie par un message de Jérôme Joy, posté le 20 mai à 11 h du matin, sur la liste de diffusion agglo. Lui même tient l’information d’un message de Federico Casalegno envoyé sur la liste nettime-fr, le 19 mai à 18h 01’ 04’’.

Le message de Jérôme m’attend à mon retour du travail, vers 16h30 . La conférence est annoncée pour 17h30 précises ! Jérôme est à Nice, il souhaiterait qu’un francilien y assiste pour en rapporter la teneur aux membres d’agglo. J’aime bien Jérôme, je devine sa frustration, et ne demande pas mieux que de lui faire plaisir. Allons donc écouter Howard Rheingold ! Ce sera l’occasion de satisfaire aussi ma propre curiosité, car j’avoue mon ignorance scandaleuse ; malgré quelques picorages dans "Communautés virtuelles", je n’avais jamais pris la mesure du personnage qui semble passer pour un Kerouak de la cybersphère.

Le temps de transvaser le contenu de mon sac à main dans celui de la caméra et de vérifier la charge des batteries, me voilà à piaffer derrière un camion, puis l’ayant dépassé, à ronger mon frein derrière une file de 5 cars, déboucher enfin sur l’autoroute, accélérer un bon coup pour traînasser quelques kilomètres plus loin dans les embouteillages de fin de journée. Une chance tout de même, j’ai trouvé à me garer juste derrière la Sorbonne. Au total, 1 heure et ¼ de course poursuite montée en un ralenti exaspérant, et semée d’embûches rigoureusement banales. 1 heure et ¼ de suspense tendu vers une question que je n’avais que trop le temps de ressasser et de décliner en variantes et sous variantes : à part faire plaisir à Jérôme, quel sens y a-t-il à se déplacer physiquement pour écouter une conférence sur les communautés mobiles ? [1]

Puisque cette question continue à m’obséder, il vous faudra compatir avec le récit de mes déplacements et rencontres sur terre, car vous imaginez bien que la conférence en elle même, du moins ce qui s’y énonçait, n’apportait pas grand chose de plus que ce qui circule déjà sur le web.

Dernière étape, un parcours dédalesque dans les couloirs de la Sorbonne pour trouver la salle E637 qui fleure le colorant de synthèse. Je renonce à comprendre la logique singulièrement vicieuse du système de numérotation qui localise la salle E637 au 1er étage de l’escalier P. J’y parviens par approximations successives, en interrogeant au passage des étudiants en vadrouille.

Petite pause derrière la porte, le temps d’arborer la mine contrite de qui arrive avec une demi heure de retard. Mr Rheingold fait de son mieux pour me mettre à l’aise en interrompant son laïus pour m’accompagner d’un sourire cordial pendant que je me dirige vers une chaise libre qui se trouve placée juste face à lui. Après une telle affiche, pas question de sortir la caméra pour enregistrer.

Il y a tout au plus 25 personnes dans la petite salle de cours. Les sièges sont disposés autour d’un assemblage de petites tables réunies au centre de la pièce pour former un plan unique, préfigurant une communauté d’individus bien soudés. La conférence se présente plutôt sur le mode d’une conversation relancée par les questions d’un ou deux intervenants. Le plus dégourdi est un jeune homme à l’accent parfait, favoris noirs, pull zippé noir, et détails vestimentaires très "in".

Mr Rheingold ressemble à un ancien blond-roux qui aurait blanchi. On le voit à la carnation de sa peau qui rougit pour un rien. Malgré sa chemise hypnotique nextwave, je ne peux m’empêcher d’imaginer l’homme qui en émerge campé dans le décor d’un country-bar saturé de rythmes irlandais, un peu de mousse de bière retenue au bord de sa moustache.

la chemise de Howard Rheingold

Evènement visuel, la chemise est sans conteste l’élément dominant de la rencontre. Contrastes de couleurs, vaguelettes et moirages organiquement animés par la respiration et la gestuelle de son contenu humain qui se passe très bien de flash. Impossible d’en détacher les yeux. Mon regard finit pourtant par intercepter au premier plan les bouteilles d’Evian qui me rappellent à la sobriété. Je fais un effort, je note quelques propos à la volée.

H. Rheingold parle du passage de l’ère des objets informatiques manipulables et contrôlables, objets circonscrits par l’utilisateur, à l’ère de l’environnement informatique, réseau de fonctionnalités dans lequel l’utilisateur se trouve inclus.
Il évoque les chips ou puces que l’on peut s’implanter sur le corps pour interagir via d’autres chips avec les lieux et les objets environnants. Par exemple, la porte de votre bureau "vous reconnaît" et s’ouvre automatiquement lorsque vous vous en approchez. Outre les risques d’erreurs d’attribution fatales et prévisibles, il voit se profiler dans cette capacité multipliée des objets à reconnaître leurs utilisateurs, comme un chien reconnaît son maître, une nouvelle forme d’animisme. Les choses nous reconnaissent, elles sont comme dotées d’un "regard". Selon lui, les personnes qui expérimentent ce genre de dispositifs sont dans un trip scientiste-religieux. Je crois comprendre par son insistance sur le caractère quasi religieux de ces expérimentations, que le mot scientisme a ici un sens proche de celui qu’on lui accorde en français. Mr Rheingold ne cite pas d’exemple précis, mais je pense à Eduardo Kac et à cette fameuse micro-puce de localisation qu’il s’était implantée dans la cheville pour tracer sur le web la topographie de tous ses déplacements [2]. Il m’avait avoué lors d’une exposition de l’ISEA à l’Université de Paris 1, que la portée hertzienne de sa micro-puce ne dépassait pas la distance de la salle de bains à la cuisine. Pour toute démonstration, il avait exposé la seringue à grosse aiguille qui avait servi à poser l’implant, enchâssée comme une relique sous plexiglas, et il montrait à côté, quelques photos évoquant le calvaire de l’opération.

Howard Rheingold semble fasciné par cette histoire d’animisme et d’objets doués de regard, fantasme d’une surveillance totale exercée par une instance non humaine. Cela le conduit à un étonnement philosophique : "Qu’est-ce qu’un regard humain ? Qu’est-ce qui est humain ? "

J’ai dû m’égarer encore une fois dans la contemplation de sa psycho-chemise. Je me demandais si un objet non humain doté d’un quelconque capteur de signaux, se laisserait distraire aussi facilement que moi par le chatoiement volubile d’un vêtement ? Se laisserait-il bercer avec la même délectation par le flux et le reflux des vaguelettes colorées ? J’ai sans doute manqué une transition, car il parle maintenant des communautés virtuelles, des relations humaines qui se tissent à distance avec des anonymes via les listes des diffusion, les chats, les forums et le usenet, selon une amplitude inimaginable pour nos grands parents qui construisaient leur réseau de relations humaines à portée de vue ou de main, tout au plus à l’ échelle d’un quartier ou d’une ville. Là dessus, il annonce une nouvelle question dont il souligne le caractère philosophique "Qui a raison à propos de ce que l’humain devrait être ?" Cette question posée dans l’absolu, en entraîne deux autres qui se posent cette fois en termes de pouvoir : " Qui peut lire (utiliser) les ressources de l’environnement ? Qui peut écrire (programmer, déterminer) les ressources de l’environnement ? "

A travers l’exemple du scanner à code barre qu’un de ses amis utilisait chez lui, il laisse poindre la question de ce que nous faisons de la surinformation. Les données collectées par code barre, associées à celles que l’on peut obtenir avec une recherche google, permettent d’accéder à une foule d’informations à propos de chaque emballage de biscuits ou de céréales qui se trouve dans nos placards. Sauf à nous couper l’appétit, en quoi cette masse d’informations sur la composition, la provenance et le mode de fabrication des produits ou la répartition des capitaux d’une firme, peut infléchir nos comportements de consommateurs ?

Après les téléphones mobiles qui ont montré leur potentiel à redessiner la carte des connexions inter-humaines, les futures RFID (micro-puces à fréquence radio qui remplaceront bientôt les codes barres), le laissent songeur quand aux effets de croisements d’informations inter-objets.

Une gorgée d’eau plus loin, il évoque le conflit entre systèmes clos et systèmes ouverts. Ainsi, tout ce que l’on poste sur usenet est scanné par google. Les moteurs de recherche sont donc autant source d’information que de désinformation.
La technologie, selon H. Rheingold n’est que l’accélérateur des mêmes processus qui mettent en tension pouvoir de centralisation et de décentralisation, facteurs de contrôle et de démocratie. Au creux de ce discours qui souligne avec insistance l’ambivalence et la neutralité morale des outils, H. Rheingold pointe la responsabilité des communautés humaines dans leur aptitude à inventer des usages inédits pour ces nouvelles ressources. Ainsi, il fait valoir que si le contrôle centralisé des SMS comporte un aspect négatif de surveillance, il peut, dans ses usages préventifs (contre des catastrophes par exemple), s’avérer tout à fait positif. Il reconnaît également, qu’à s’en tenir aux seules possibilités techniques, de tels pouvoirs de contrôle peuvent atteindre un degré de coercition illimité. A titre d’exemple, il mentionne la prochaine version du système d’exploitation Windows qui serait programmée pour s’éteindre automatiquement si l’on écoute une musique piratée.

Pour finir, H.Rheingold rappelle que la décroissance régulière du prix des équipements technologiques nous oriente vers une nouvelle partition de l’inégalité de l’accès à la technologie : le critère culturel devient plus déterminant que le critère financier. Vu le coût humain et matériel qu’exige l’accès à la culture, je doute que ce soit là une bonne nouvelle.

Les participants se lèvent et sortent peu à peu. J’en profite pour faire deux ou trois photos, histoire d’avoir un petit quelque chose à envoyer à Jérôme pour compenser l’inconsistance prévisible de mon compte-rendu. Pendant ce temps, Howard Rheingold se livre à un drôle de petit cirque avec sa casquette de couleur saumon. Il la met sur sa tête comme s’il s’apprêtait à partir, puis l’enlève dès qu’un participant vient lui parler en privé. Il la tripote, la remet et l’enlève à chaque changement d’interlocuteur.

Un homme qui était assis deux chaises plus loin que moi engage la conversation. Pas de bol, ce n’est pas lui qui me fera un compte rendu de la première demi-heure de conférence ; il est arrivé à peine 5 minutes avant moi, et il n’entend pas trop bien l’accent américain. Cependant il se dit très heureux d’être venu et d’avoir vu le "Maître" en chair et en os. Oups ! Il a dû me confondre avec un membre de son fan-club rheingoldien, pour verser dans de telles confidences. Ose-t-il insinuer que mon déplacement jusqu’ici était comme pour lui, une forme de pèlerinage ? D’un coup, ma conscience se hérisse, je bascule, tout me paraît suspect ; mon activité phorique comme mon euphorie pour un bout de chiffon psychOp’art perdent toute fraîcheur, le tissu satiné ternit et moutonne, je me vois piégée dans le flot d’un troupeau bêlant. Quel rabat-joie !

Pour l’heure, le "Maître" discute debout près de la porte. J’avise sa boucle de ceinturon, une grosse rosace qui ressemble à ces palettes de gouache miniature qu’affectionnent les petites filles de 9 ans [3]. Je n’ose pas regarder plus bas.

A la sortie, je rattrape un autre aficionado. "Enchanté ! moi c’est Antonio", se présente-t-il. C’est le joli brun très dégourdi de tout à l’heure. Je lui propose de lui laisser mon e-mail pour qu’il m’envoie un compte rendu de la première demi-heure. Mais il m’apprend que H. Rheingold n’a rien ajouté de plus que ce qui est déjà dans son nouveau livre "Smart-mobs". Il me soutient que l’intégralité du livre est en ligne, sous GPL , open source ou quelque chose d’approchant (il n’a pas l’air de bien savoir, même s’il sous entend avoir lu le livre entier en ligne). Ah !

Il est presque 20h, ça roule facile, et je suis de retour chez moi au bout de 40 minutes, un peu navrée pour Jérôme, car je n’ai récolté que peu de choses. Le lendemain, je prends le temps de visiter le site de H. Rheingold [4]. Sur la page d’accueil, une photo le présente en gourou des grandes cités nocturnes sur un arrière plan saturé de néons publicitaires. J’ai eu raison de ne pas viser plus bas que la ceinture : parmi les créations du maître, les décorations pour chaussures customisées [5] sont presque aussi atroces que ses peintures en ligne, amalgame de symbolismes ésotériques néo-bouddhiste et néo-égyptien, de taoïsme, de peinture naïve et de déco psychédélique. Bon, passons sur les hobbys privés de l’homme, qui éclairent pourtant sa fascination très philosophique pour la dimension religieuse de l’environnement informatique d’un jour assez trouble.

Retour à la page d’accueil, je clique sur "SmartMobs" [6]. Il n’y a que des extraits en échantillon promotionnel, avec tout ce qu’il faut pour passer commande chez amazon.com [7] . Antonio n’avait pas tout à fait tort. A quelques détails ou exemples près, ces extraits couvrent largement ce que j’ai entendu en conférence.
En consultant sur son weblog le billet spécifiquement dédié aux commentaires de la conférence à la Sorbonne, j’ai trouvé parmi divers liens deux bons compte-rendus qui résument à leur manière les extraits du livre en ligne, ou le contenu de la conférence. Je les reproduis ci-après en document joint pour vous éviter de courir après des pages parfois inutiles ou d’autres trop longues à afficher [8]. Pour le reste, il apparaît que la sympathique communauté des blogueurs et wikistes se passe la balle de lien en lien. Ils se rendent la politesse, se citent mutuellement, se congratulent et se remercient, pour mouliner en définitive les mêmes infos sur une chaîne toute fraternelle dont la fonction phatique se mesure sans doute au taux d’audience croissante de leurs statistiques.

Mais puisque je suis bien lancée, je continue encore mon exploration. Nouveau retour à la page d’accueil, à partir d’un autre lien je découvre la boutique "Howard Rheingold associates" [9]. Il s’agit là d’un business-model assagi en comparaison de ceux que Howard Rheingold avait initié avec plus ou moins de succès à partir de 1994 [10]. Maintenant, son équipe offre des services de consulting, expertise, formation et configuration réseau pour entreprises commerciales et organismes non commerciaux. Il y a là tout ce qu’il faut pour optimiser la productivité des "ressources humaines" collaborant désormais au sein de "communautés virtuelles". Un nouvel euphémisme chasse l’autre pour viser avec toujours plus d’efficacité la gestion des forces humaines qui participent à la production des richesses. Pire, les communautés virtuelles représentent aussi des marchés, des gisements de consommateurs, des sortes de réunion Tupperware en ligne. Et Howard Rheingold a toujours été au premier rang pour initier ces nouvelles pratiques marketing. Dans ces conditions, sa généreuse participation aux débats en ligne qui se déroulent sur diverses listes ou forums d’activistes soucieux du bon exercice de la démocratie [11] apparaît au mieux comme une oeuvre de charité. Encore une fois, "la rivière du sens se tarit dans le désert de la vanité" [12]

En définitive, il semble qu’en adoptant la neutralité qui sied à sa position d’observateur des pratiques sociales liées aux technologies numériques, H. Rheingold ait endossé dans ses actes, la dualité fonctionnelle qui caractérise selon lui ces mêmes technologies. Chez un humain, c’est à dire un être doué d’une conscience morale, cela s’appelle aussi de la duplicité. Mais comme le dit si bien H. Rheingold, "Qui a raison à propos de ce que l’humain devrait être ?"

[1"SmartMobs", le dernier ouvrage de H. Rheingold n’est pas encore traduit en français. Faut-il traduire le titre par intelligences mobiles, foules mobiles, puces mobiles ou mobiles malins ? On peut supposer que la traduction actuelle du titre, telle qu’elle circule en français, cherche surtout à reconnaître dans cet ouvrage un prolongement à "Communautés virtuelles". Mais les "SmartMobs" ne concernent pas seulement les connexions inter-humaines. Ils permettent aussi d’envisager des connexions inter-objets, inter-lieux, et inter-catégories (lieu, objet, humain).

[2Eduardo Kac, Time capsule, 1997.

[3Mes recherches sur google montrent que H. Rheingold "soigne" son image et affectionne les tenues exubérantes. "There’s no such thing as gratuitously psychedelic" dit-il***. Je ne doute pas de sa sincère générosité, mais maintenant que je mesure son aura à presque un millier de références sur google, comment ignorer que ces tenues vestimentaires cherchent aussi à donner le change, de sorte que la valeur de la présence physique soit proportionnelle à l’investissement spéculatif déployé dans le monde virtuel ? Signalons à ce propos une analyse fort intéressante de son ancien assistant, Justin Hall

[5Pas de chance, deux jours plus tard, cette page a été retirée du site. Vous pouvez encore la trouver en archive

[7Par contre, vous pouvez trouver en ligne des extraits nettement plus généreux des traductions françaises faites par Lionel Lumbroso de Communautés virtuelles et de Réalités virtuelles.

[8Quelques compte-rendus de la conférence à la Sorbonne :

- R. Piquepaille

PDF - 4.7 ko
l’interview de Roland Piquepaille

- J-L. Raymond

PDF - 4.9 ko
Le compte rendu de Jean-Luc Raymond

- le weblog parisien

[10En 94 Howard Rheingold a lancé Hotwire, le premier webzine commercial (engendrer du trafic avec des contenus et des espaces virtuels d’échange, pour vendre en définitive des espaces publicitaires). En 96 il a fondé ElectricMind, une ambitieuse start-up d’hébergement et de publication web pour lequel il a levé un capital initial de 2M de Dollars. Lâché par le principal investisseur, il a dû vendre l’affaire une année plus tard, pour se rabattre sur son association de consulting actuelle. Parmi les documents que j’ai glané, je vous en signale quelques uns :

- Un résumédu parcours de H. Rheingold dans les affaires

- Une analyse critique de H. Rheingold sur l’expérience d’ElectricMind.

- Une critique modéréede H. Rheingold à propos des usages hypercommerciaux des "communautés virtuelles", qui préconise d’utiliser plutôt ces réseaux d’échange fidélisés pour pratiquer une forme de Permission-marketing.

- Une publication récente de Tim Oren qui était son collaborateur pour ElectricMind et qui expose très bien les modèles de marketing qui sous tendaient les premières expériences de Rheingold dans les affaires

[11A titre d’exemple, et parmi bien d’autres références, sa participation au forum de discussionThepeople

[12Vâveylâ MASKHAREH, le carnet de notes de Vâveylâ Maskhareh manuscrit persan inédit, début du XXème siècle, traductions au compte goutte par I. Vodjdani.


 
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