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Ubuntu Party c’est ce week-end à la Cité des sciences et de l’industrie avec des conférences, des ateliers et des cours d’initiation. Pendant 2 jours, des utilisateurs confirmés d’Ubuntu vous aident à l’installer sur votre ordinateur, vous font connaître « les petits trucs » pour rendre votre Ubuntu unique et encore plus confortable dans l’usage quotidien.
Last but not least, j’interviendrai le Dimanche à 16h30 pour raconter l’Odyssée des ’Solitons’ naviguant en régime ArtLibre.
Vernissage le 14 Janvier, 17h-20h.
Exposition du 15 au 24 janvier 2010, tous les jours de 12h à 19h à la Bellevilloise (19-21, rue Boyer Paris 20ème, M2 Ménilmontant ou M3 Gambetta)
Contexte
Le CITU dans TerraNumerica : les artistes s’emparent des modèles urbains.
TerraNumerica, 3 ans de recherche sur les nouvelles formes de représentation urbaine, du modèle à l’information, se clôt avec la présentation des résultats.
C’est aussi l’occasion pour les artistes de s’approprier la ville informée.
A partir du 14 janvier, journée de présentation du programme de recherche TerraNumerica par les 17 partenaires.
En clôture de cette journée, et jusqu’au 24 janvier, le CITU inaugurera l’exposition des propositions développées par les artistes dans le cadre de TerraNumerica.
TerraNumerica est un projet du Pôle de compétitivité Cap Digital sur le développement de nouveaux outils de modélisation de la ville et d’exploration informationnelle du web à la réalité virtuelle en passant par le mobile et la réalité augmentée. 5 installations artistiques
Zoom de Bertrand Planes
Le projet traite de la notion de relation à la limite. Il propose un mode exploratoire alternatif à celui en usage dans les services cartographiques de types Google Earth : une navigation continue dans la texture en zoom avant, sans avoir recours aux effets de l’interpolation, ceux-là même qui participent de l’illusion de zoom. Chaque vue est alors composée d’une mosaïque d’images dont l’échelle est conservée dans une progression sans fin.
Last Life de Maurice Benayoun
Sur Internet, un univers tridimensionnel blanc, une ville (Paris). La ville est peuplée d’images provenant de webcams. On y découvre la vraie vie des participants. L’observer, c’est offrir des points de vie. Être observé, c’est gagner des points. Quel que soit l’objectif que le participant s’est fixé, atteindre la plus grande visibilité ou rester dans l’anonymat le plus profond, il devra modifier sa vraie vie telle qu’elle apparaît dans la fenêtre de la webcam soit pour justifier l’attention que le visiteur lui portera ou encore pour préserver sa discrétion.
Infinity de Florent di Bartolo
Ce projet de site Internet propose à ses utilisateurs de se connecter à une interface 3D pour importer et géolocaliser leurs images de Paris. En mode visiteur, les bâtiments et le sol se retrouvent colorés en fonction de la position occupée dans le mode participatif par les images publiques et privées, la couleur dépendant de leur quantité en un emplacement donné.
Partially Buried University de Karen O’Rourke
L’amphithéâtre du Centre Saint Charles (Université Paris 1) connaît un problème d’infiltration en raison de la présence d’une zone de rétention sur la terrasse du bâtiment. Croisant cette réalité prosaïque avec la notion d’entropie, au coeur du projet Partially Buried Woodshed de l’artiste Robert Smithson, le visiteur est invité à participer à l’élaboration d’un jardin suspendu imaginé sur cette même terrasse afin de capter l’eau résiduelle. Aménagement qui pourrait toutefois participer de l’ensevelissement du Centre Saint Charles.
Paris souvenirs de Dominique Cunin et Mayumi Okura
Le temps passé dans différents lieux au fil d’un trajet urbain constitue la matière première de Paris souvenirs. Il propose de représenter le degré de précision des souvenirs que nous avons des rues que nous avons empruntées sous la forme de sculptures de petite échelle et enserrées dans des boules à neige de type touristique. Seuls les bâtiments situés autour du trajet décrit par la personne dans ses déplacements sont représentés. Plus le temps passé dans un lieu et long, et plus sa représentation est précise et de grandes dimensions.
En parallèle
Seront également présentés pendant la durée de l’exposition :
· Le télescope de réalité virtuelle réalité augmentée conçu, développé et produit par le CITU dans le cadre de TerraNumerica avant son installation sur la terrasse de l’Arc de Triomphe. Un nouveau laboratoire pour expérimenter les nouvelles formes du regard sur la ville.
· Textures participatives (en collaboration avec Thalès) : la peau de la ville, nouvelle surface d’écriture.
· La Montre Verte : capteurs individuels au service d’une cartographie participative et temps réel de la pollution urbaine.
Ainsi que 3 projets-concepts de l’Atelier de Design Numérique de L’ENSCI-les Ateliers.
« FICTION & INTERMÉDIALITÉ »
IMAGES DANS LE RÉCIT, RÉCITS DANS L’IMAGE
COLLOQUE INTERNATIONAL
Vendredi 27 et samedi 28 novembre 2009
Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne
CERAP, Centre d’Etude et de Recherche en Arts Plastiques, U.F.R. 04
Ligne de recherche Fictions & interactions
47/53 rue des bergers, 75015 Paris
Projet présenté par BERNARD GUELTON, avec la collaboration de CATHERINE GRALL, SANDRINE MORSILLO
Université Paris 1
Bernard.Guelton@univ-paris1.fr
« Faire le récit d’une image » ou « mettre en images un récit » sont susceptibles de faire apparaître des points de vue convergents ou divergents ou tout simplement des points de vue hétérogènes. Dans quelle mesure ce qui est dit ou raconté se rapporte-t-il à ce que l’on aperçoit dans l’image ou au contraire lui échappe ? De la même façon, ce qui est mis en images peut-il être conforme au récit raconté ? Plus généralement ces deux modalités de transcription ont-elles des points communs ?
À ces questions basiques bien connues et déjà forts complexes peut s’ajouter le jeu intentionnel de l’auteur. Profitant de l’écart constitutif entre ce qui peut être lu et ce qui peut être vu ou imaginé, certains artistes — notamment dans le cas du Narrative Art — ou certains écrivains, ajoutent ou retranchent, « absentent » ou encore se prêtent au jeu de la dérive associative. Ce jeu de feintise s’avère parfois difficile à identifier pour le lecteur ou l’observateur et engage alors la reconnaissance d’une fiction. La compréhension habituelle de celle-ci suppose qu’elle soit partagée, mais à partir de quand ce contrat tacite entre auteur et lecteur peut-il se constituer ? Quelle est l’importance des marques ou artifices propres à un seul rapport image/texte ou à celui d’un ensemble ?
Autrement dit, les écarts produits entre l’image et le récit témoignent-ils d’un écart constitutif inévitable ou d’un jeu de faire-semblant ? À partir de quand (et de quel point de vue) le lecteur ou regardeur peut-il induire un excès ou un manque témoignant d’un artifice et d’une intention, voire d’une fiction ? Ce jeu typique d’une bonne partie des œuvres du Narrative Art a-t-il son équivalent dans le registre littéraire ou dans des pratiques artistiques plus contemporaines ? Au-delà d’un jeu de feintise, s’agit-il de nous introduire à un mode fictionnel plus fondamental qui relève de la supposition ? Enfin, le doute sur la nature de certains de ces écarts témoigne-t-il d’une réalité factuelle propre à l’hétérogénéité des appréhensions de l’image et du récit ou relève-t-il d’une visée proprement artistique ou esthétique ?
Dans la catégorie « Transactiv.exe aime bien », signalons le prochain rendez-vous hors les murs programmé par la maison rouge :
jeudi 10 septembre 2009 à 19h
Raconter la performance continue… Sur une proposition de Sophie Delpeux, deux invités font à tour de rôle le récit d’une même performance. À la maison rouge se construit et se décentre une histoire des gestes et des circonstances, restituant à la performance le pouvoir de mettre en marche les imaginaires.
Sophie Delpeux est historienne de l’art, maître de conférences à paris 1.
tarifs : 7 euros, 5 euros (tarif réduit)
réservation indispensable : info@lamaisonrouge.org
On dit que la révolution iranienne est twittée. C’est vrai que les iraniens ont ouvert beaucoup de comptes twitter ces jours-ci, beaucoup de friendfeed, de facebook et quelques googlereader aussi. On ne sait jamais, avec les filtrages intempestifs il vaut mieux avoir plusieurs points de chute. Ceux qui ont quatre mains comme Shiva et savent aussi clavioter avec les pieds se dispersent en postant leurs petites lignes un peu partout, sinon ils migrent d’un point à l’autre pour se retrouver autour des mêmes plateformes afin d’échanger ensemble des nouvelles et des liens.
Bon, moi je n’ai pas 4 mains. Et mes pieds, j’essaye de les garder sur terre. Mais pour suivre ce qui se passe en Iran il me faudrait quelques yeux supplémentaires. Ici, la presse donne des nouvelles assez synthétiques en s’assurant qu’elles sont fondées ; cela exige du temps et de la prudence. Il a fallu trois jours de manifestations pour que cette presse comprenne la stupeur et la colère post-électorale alors qu’elles étaient palpables dès le soir du 12 juin sur les blogs et les sites de partage de liens. La micro-information reflète les hésitations du mouvement en cours, les mot d’ordre relayés dans la précipitation par téléphone ou SMS avant de parcourir le web. Elle relate des faits qui ne seront peut-être jamais vérifiés, des événements perçus de façon confuse par ceux qui y sont immergés. Elle colporte les rumeurs, les peurs, les blagues, les moments de panique ou d’ébullition. Elle montre la façon dont certaines observations font mouche pour devenir récurrentes et permet de sentir comment les attentes des gens évoluent à toute vitesse.
En parcourant les dépêches, les clips et les micro-informations qui circulent sur le web persan, je mesure la distance qui sépare la presse d’ici de ceux qui là bas, sortent la nuit sur les terrasses pour scander des « Mort au dictateur ! » et des « Allah o Akbar » alors que l’air est encore enfumé par les pneus en feu. J’ai l’impression de suivre une multitude de conversations qui disent toutes la même chose : « vite ! vite ! c’est le moment ou jamais ». Parmi ce flot de micro-informations, j’attrape au vol des bribes que je poste par là avec des petits bouts de traduction ou de résumés pour le cas où cela intéresserait quelqu’un.
Si les séries américaines constituent une source inégalée d’informations sur le présent de la société étasunienne, elles ont surtout le mérite de nous proposer sous une forme divertissante, un modèle de ce que devrait être notre proche avenir.
Lundi soir : Les Experts. Voici l’énigme proposée à Grissom et ses fidèles techniciens : une mamie, au volant de sa voiture lancée à plus de 80km/h en plein centre ville, brûle un feu rouge à un carrefour dangereux, traverse et fait voler en éclats la vitrine d’un restaurant pour finir au milieu des tables, écrasant, tuant et blessant au passage un grand nombre de consommateurs. C’était l’heure du déjeuner et la salle était pleine.
Hypothèses : défaillance mécanique ? Sabotage ? Crise cardiaque soudaine ? Démence passagère ? Suicide ? (La conductrice est morte sur le coup).
Après de longues et patientes investigations, il s’avère que la vieille dame (indigne ?) était atteinte d’un cancer, que sa compagnie d’assurance, bloquant son dossier, retardait au maximum sa décision de prise en charge afin de laisser à la maladie le soin de régler à sa place le problème, solution la moins coûteuse pour ses finances. On apprendra aussi que le restaurant visé par la kamikaze était fréquenté précisément par les employés de la dite compagnie. Et enfin, il se révélera que la suicidée avait souscrit une assurance-vie de quelques dizaines de milliers de dollars en faveur de son petit-fils, jeune homme désargenté incapable de se payer de coûteuses études universitaires.
Cette mort s’avère donc être à la fois un suicide, une vengeance, un cadeau, un investissement.
Un scénario magnifique, on le voit, original et ancré dans la vie, auquel il ne manque aucune dimension morale : la collaboratrice de Grissom déclare à l’infâme assureur qu’il la fait vomir, ce qui, venant d’une habituée des chairs putréfiées et des cadavres en décomposition, vaut condamnation sans appel, et d’autre part, le petit-fils, grâce au zèle impitoyable des experts, ne touchera pas le produit de l’entreprise criminelle de sa mère-grand (pas de prime en cas de suicide).
Malheureusement, cette fiction, exemplaire à tous égards, est actuellement inimaginable en France, pays de l’éducation libre et gratuite et de l’hôpital public ouvert à tous.
Chez nous, la vieille dame, même ruinée par son conseiller de la Caisse d’épargne (qui aurait converti ses économies en actions Natixis), aurait, quoiqu’il en soit, bénéficié d’une couverture sociale avantageuse, elle aurait été prise en charge à 100% par la Sécu (taux accordé aux maladies graves comme le cancer) ; son petit-fils pauvre, même s’il n’aurait jamais pu rejoindre une Grande Ecole (il ne faut pas exagérer), aurait sans doute (en travaillant dans un fast-food américain) trouvé de quoi payer les quelques centaines d’euros nécessaires à son inscription dans une université honorable, et tous les dimanches, il aurait pu porter à l’hôpital des chocolats à sa mamie fatiguée par sa chimiothérapie mais si heureuse de le voir. On voit le résultat : une intrigue indigente, un mélo gentillet et pépère tout juste bon pour le téléfilm du samedi soir sur France 3.
Tout espoir est-il perdu ? Non, car venant au secours de nos scénaristes (dont on comprend qu’ils peinent à rivaliser avec leurs modèles yankees) l’ami américain qui règne désormais à l’Elysée et ses dévouées collaboratrices, Roselyne Bachelot, Valérie Pécresse, ont entrepris une intense accélération du devenir-US de la Vieille France, et tout cela sera bientôt possible.
La métamorphose de l’hôpital, converti en entreprise rentable, la mise en concurrence des universités, elles aussi soumises aux impératifs de rentabilité, auront pour conséquences de bousculer notre confort et d’apporter enfin cette dimension de tragédie (et si j’avais une maladie grave ?), d’incertitude angoissante (comment vais-je annoncer à ma fille que j’ai perdu à la bourse l’argent de ses études ?), de violence nécessaire (j’ai kidnappé le bébé du président de l’université pour l’échanger contre une inscription), etc., qui pimentent et rendent si passionnante la vie de nos amis d’outre-atlantique, les transformant en héros permanents d’une fiction hollywoodienne, si loin de nos mornes existences d’assistés.
On a vu récemment certains attardés, réfractaires du changement, échappés sans doute de leur réserve, défiler conjointement dans les rues pour « Sauver l’hôpital » et « Sauver l’université ». Disons à ces dinosaures, qui ne regardent jamais la télévision ou qui croient encore que TF1 s’appelle la Première chaîne, qu’ils se trompent de combat ; il y a urgence à sauver la fiction française, délivrer enfin le spectateur de sa torpeur fatale et de l’ennui démoralisant qui affaiblit nos forces vives. Un seul mot d’ordre : Ne sauvons pas l’hôpital ! Ne sauvons pas l’université ! Scénarisons nos existences, sauvons la télévision !
Cher Miguel, tu n’es peut-être pas assez malheureux pour devenir le héros d’une fiction dramatique, mais tu m’as bien fait rire.
Les jardiniers prétendent que pour avoir de belles fleurs il faut faire souffrir la plante. C’est aussi un préjugé assez répandu à propos des artistes, encore qu’avec Pierre-Michel Menger la figure du génie crève-la-faim cède la place à celle du créateur hyper-stressé en milieu hautement concurrentiel, un modèle évolué qui rassemble cette fois artistes et chercheurs dans la même condition.
A propos de télé, j’ai jeté un coup d’oeil sur le programme : Les experts, c’était Dimanche soir. Mais on s’en fiche ; tant que tu nous donnes le plaisir de te lire, c’est tous les jours Dimanche !
Pour cet été, il était question d’entreprendre des travaux réfection du site Transactiv.exe. Mais ce chantier, pourtant nécessaire après 5 ans de fonctionnement, devra attendre son heure, car l’occasion de vivre une aventure aussi passionnante qu’une expédition avec une équipe de scientifiques, cela ne se refuse pas !
J’aurai donc le plaisir de prendre part à l’expédition MOMAR 08 - LEG 2 qui embarquera sur l’Atalante du 25 août au 14 septembre pour mener des recherches sur le champ Rainbow dans les Açores. Ma participation à cette expédition se fait dans le cadre d’un partenariat pluridisciplinaire entre l’IPGP (Institut de Physique du Globe de Paris) et le CÉRAP (Centre d’études et de recherches en Arts plastiques). C’est une chance rare !
L’objectif de ce partenariat est d’interroger les processus de création que chacun met en œuvre dans son domaine de recherche, selon des points de vue qui pourront être infléchis ou rafraîchis par la fréquentation d’autres disciplines. Mon projet, intitulé « L’artiste en agent de transactivation entre art et sciences », est un programme à plusieurs étages et alvéoles. Certaines pièces seront probablement condamnées, d’autres s’ouvriront peut-être inopinément, on verra bien.
Dans le rôle de l’âne parmi les savants, je serai immergée pendant trois semaines à bord d’un gros laboratoire flottant, en compagnie d’une vingtaine de scientifiques qui passent leurs journées à manipuler des jauges de pression, des sondes de température, des gravimètres, des sismomètres, des scies à couper les roches, des modules de colonisation biologiqes et des conteneurs sur mesure destinés à recueillir toutes sortes de petites bestioles qui réussissent à vivre là bas au fond, près des fumeurs noirs saturés de soufre... Chacun, selon sa spécialité, collecte des observations qui, mises bout à bout, contribuent à modifier notre représentation du monde. Ces scientifiques embarquent un matériel incroyable, des appareils high-tech spécialement bricolés pour résister à des situations extrêmes. Leurs prototypes sont rigolos et fascinants, et moi j’y vais pour regarder, pour essayer de comprendre comment ils conçoivent tout cela et ce qu’ils fabriquent avec. Pour ne pas être en reste, je ferai voyager des Solitons[1], je bricolerai des appeaux à sirènes et j’apporterai mes rêves d’installations subaquatiques.
Qu’est-ce qui ressortira de cette expérience d’observation et d’échanges avec des scientifiques ? Je donnerai des nouvelles de l’expédition à la rentrée, et je ferai sans doute, par vagues successives, des retours sur divers aspects de l’expérience, à mesure que cela décantera.
[1] Le plus drôle, c’est que ces Solitons seront sur un bateau qui passe le plus gros de son temps à faire du sur-place. Ah ! et si vous voulez voir quelques uns de mes Solitons, faites un tour à l’explor@dome en levant le nez sous la voûte qui en est constellée.
Ici Horta. Voici l’Atalante qui nous attend à quai. Derrière on aperçoit l’île Pico sous les nuages. Départ ce soir, pour 3 semaines sans connexion.
Pourvu qu’il y ait du vent !
Je sais, il est grand temps de remettre les pieds sur terre, mais mon esprit continue de voguer sur l’Atalante, dans ce microcosme industrieux et bouillonnant, espace d’échanges d’autant plus intenses qu’il était suspendu au milieu de l’océan. C’est que les expériences les plus fortes sont aussi celles dont il est le plus difficile de revenir.
Que les lecteurs et amis qui s’inquiétaient de ne pas avoir de nouvelles se rassurent, l’expédition s’est passée à merveille et bien au delà de mes attentes. Je ne mesure pas encore la portée de tout ce que j’ai emmagasiné et il me reste beaucoup à apprendre pour digérer cet univers de machines, instruments, cartes, crevettes, moules, planctons et surtout de prodigieuses roches que l’on remontait dans les dragues. Les Sirènes et les Solitons furent au rendez-vous, à tous les étages. Bref, je ne suis pas déçue du voyage. Cependant il faudra attendre pour avoir des récits plus détaillés de l’expédition.