Personnellement, je ne m’étonne pas de voir la Cité des Sciences jouer le rôle du gendarme de l’INPI dans cette affaire.
Il faut se souvenir que dans le milieu des années 1990, alors que l’Internet était en pleine expansion et qu’on appercevait déja le tsunami du Web à l’horizon, les gestionnaires et les techniciens de cette institution promouvaient, à grand renfort de deniers publics dispensés sans compter aux industriels, une solution technique pour leur réseau interne fondée sur ATM dans la meilleure tradition monopolistique des opérateurs de téléphonie qui vérouillaient le marché depuis un petit siècle.
La Cité des Sciences et de l’Industrie fait encore partie de ces citadelles où la méritocratie française, issue des filières les plus sélectives de notre système d’enseignement supérieur, vérouille l’innovation au profit à court terme des intérêts industriels les plus sordides,et long terme des concurrents étrangers qui ne souffrent pas de ces scléroses institutionnelles.