Comme promis voici la réponse qui m’a été envoyé par l’INPI :
"A l’occasion de l’ouverture, le 20 avril, de l’exposition « Contrefaçon : la vraie expo
qui parle du faux » à la Cité des sciences et de l’industrie, l’INPI et la Cité sont
accusés par certains blogs de « censurer » le logiciel libre.
Cette information émane de Mme Isabelle Vodjdani qui a été sollicitée par les
équipes de la Cité pour proposer un texte sur le logiciel libre.
A quelques jours de l’ouverture de l’exposition, le comité de pilotage de l’exposition
a décidé collégialement que ce texte, qui prend la forme d’un sonore, ne figurerait
pas dans l’exposition. Nous avons finalement choisi de ne pas aborder le thème du
logiciel libre dans cette exposition sur la contrefaçon afin d’éviter toute confusion et
mélange des genres entre libre et contrefaçon, pour un public non-initié. Il ne s’agit
donc en aucun cas d’une censure mais d’un souci légitime de clarté.
De manière générale, le logiciel libre trouve sa place aussi bien à l’INPI, qu’à la Cité.
Pour preuve, l’INPI l’utilise largement pour ses besoins propres : il a notamment
choisi le logiciel libre Typo3 pour la gestion des contenus de ses sites Internet et
Intranet, OCS-Inventory et GLPI pour la gestion de son parc informatique, et Nagios
pour la supervision informatique.
De son côté, la Cité a été précurseur dans la démonstration, les ateliers, les
conférences et l’installation de logiciels libres et, plus globalement, soutient le libre,
tout au long de l’année, au sein de son Carrefour numérique, ouvert à tous publics,
en accès libre et gratuit.
Dans le cadre de l’expo « Contrefaçon », le Carrefour numérique organise ainsi des
démos sur la contrefaçon numérique : Comment protéger ses créations
numériques ? Les oeuvres (création, logiciels). Qu’est ce que la propriété
intellectuelle et droit de la création ? Comment les oeuvres sont-elles analysées par un
ordinateur ? Comment sont-elles numériquement "protégées" ? où il est
évidemment question des logiciels libres.
De plus, les 29 et 30 mai prochains, le Carrefour numérique organise une Ubuntu
Party, à laquelle participent de nombreux acteurs du libre.
Et en plus, c’est gratuit !"