Il a fallu que j’aille au musée des beaux arts de Barcelone pour découvrir qui était l’antiquaire de mon rêve : rien moins que Francisco de Zurbarán ! Pouvait-on trouver meilleur avocat de la théorie du quatuor ? A côté du monument de concision qu’est la Nature morte au crâne de Philippe de Champaigne, le tableau de Zurbarán est un monument de grâce.
Mon prochain voyage sera pour le musée du Prado qui possède un autre exemplaire quasiment identique de cette nature morte, provenant de la même donation Francisco de Asís Cambó.
Drôle d’idée de collectionner deux fois le même tableau pour s’assurer l’exclusivité. Le plaisir est-il plus grand s’il est sans partage ?