Merci Eléa. A chaque fois que je relis cet article, je m’inquiète aussi pour Waël que je n’ai pourtant jamais rencontré. Ton récit entrelace si étroitement l’auteur et son film, qu’on en retire l’impression qu’il est aussi inflammable que le Liban. Il semble que pour toucher du doigt la souffrance d’un peuple, qui au JT nous paraît si abstrait et lointain, nous ayons besoin de nous inquiéter pour Waël en particulier, qui lui aussi, se consume d’inquiétude.
Cet article apporte un complément précieux à l’exposition qui est présentée en ce moment au Centre Georges Pompidou : Les Inquiets. Les approches sont assez différentes, beaucoup plus distanciées.
Du film d’Omer Fast par exemple, on admire surtout la construction narrative très sophistiquée, les images impeccables, le décalage entre bande son et images, le simulacre de diaporama sonorisé ; c’est une structure très lisible pour démonter les rouages de la confusion qui règne dans l’esprit d’un soldat revenu d’Irak. Pour July Trip par contre, tu nous expliques que le film exprime d’abord l’horreur et la confusion, cependant que les artifices du montage, très élaborés, ne deviennent perceptibles qu’après plusieurs visonnages.
Je sais que tu t’es également beaucoup intéressée à cette exposition. J’espère que nous aurons l’occasion de te lire à nouveau sur ce sujet.
Bel article consacré au cinéma de Waël Noureddine !
Projection de films, images inédites de ce cinéaste, ce jeudi à l’INHA (Paris 1) autour de 18 H 30. L’entrée est libre.
3 petits liens sur l’événement :
http://www.facebook.com/home.php?ref=home#/event.php?eid=61372096263&ref=ts
http://www.impakt-3l.blogspot.com/
http://cyrtha.canalblog.com/archives/2009/02/11/index.html
Bonne continuation à vous qui écrivez avec beaucoup de sensibilité et de justesse sur ces films !