En toute circonstance, Sorbelli agit de manière inattendue. Je veux l’interviewer, c’est lui qui mène l’interview. Il me demande de choisir entre deux photos de son cul : en grain ou en pixel ? En pixel ou en grain ? Je me décide finalement pour l’une, il choisit l’autre.
Lorsque je lui demande un visuel pour illustrer cet article, il me renvoie vers son galeriste - Réponse du galeriste [1] :
Quand vous aurez lu l’article, vous comprendrez que l’illustration n’illustre rien. Certains vont soutenir le changement de paradigme si cher aux artistes, d’autres vont penser qu’il se sent vieux et qu’il cultive une nostalgie de l’enfance, ou bien que cette photo de lui « gamin » peut être une forme d’anonymisation, etc. Toutes ces interprétations fantaisistes auraient pu être valables si je m’étais donné la peine de les étayer.
Bien sûr, Sorbelli se remet depuis peu au dessin ; il présentait à la FIAC ses nouvelles productions. En me soumettant une photo de lui en jeune dessinateur, il pensait certainement réorienter mes propos. Cependant, mon cher Alberto, je ne vais pas modifier cet article en réponse à ta photo !
C’est la rentrée universitaire. Un tour de table dans une salle de cours, les étudiants se présentent : l’un s’intéresse aux orgasmes non-sexuels auditifs, une autre s’imagine sur toutes les couvertures de magazines et les panneaux publicitaires. A côté de moi, on s’extasie du regard d’un regardeur, en face, on cherche la poussière, plus loin, on tente d’ensevelir le monde. J’aurais voulu m’échapper. Une voix grave me demanda :
-
Et vous Aurélien ?-
Pardon ?-
Quel est l’objet de votre pratique artistique ?
Pour tout avouer, je n’éprouvais aucune gêne à expliquer mon travail autour des connivences entre l’art et la prostitution, comme si le discours des autres m’avait désinhibé, mais passons.
-
Connaissez-vous Alberto Sorbelli ? me demanda t-elle.-
Non.-
Il faudra absolument vous renseigner.
Pourquoi s’intéresse-t-on à la prostitution ? J’avais en ce début d’année cette sensibilité du rejet de la prostitution dans l’art. On ne tolère que des images qui se taisent sur les cimaises des musées. De la même manière, on ne tolère plus la prostitution dans la rue et elle passe inaperçue sur le web. On se souvient du baiser de l’artiste Orlan [2] qui avait fait scandale, du Contrat de prostitution de Michel Journiac [3]. On pense à Annie Sprinkle [4]. Mais je ne connaissais pas Alberto Sorbelli.
Le soir même, j’avais obtenu le numéro de portable d’Alberto Sorbelli. Après trois ou quatre jours, j’étais parvenu à le joindre. Il était d’accord pour me rencontrer et me demanda de le rappeler le matin même de notre rendez-vous, pour le lui confirmer.
Je compose son numéro de téléphone.
-
Monsieur Sorbelli, c’est Aurélien Michel. Je vous appelle comme convenu, nous devions nous voir aujourd’hui...-
Ah oui ! Bonjour...Bon... Pour notre rendez-vous, il va falloir que vous me rémunériez...-
Pardon ?-
Oui. Tu paies, tu sauras si je suis réellement prostitué. Sinon, tu te contenteras de tous les cancans que tu entendras à mon sujet.-
Euh...Combien dois-je vous payer ?-
Bon. En général c’est trois cent euros pour la presse ou les institutions. Pour les étudiants c’est demi tarif.-
Cent cinquante euros ?-
Oui. Cent cinquante.-
Eh bien nous allons annuler le rendez-vous et je me contenterai effectivement de ce qui circule sur le web, dans la presse et ailleurs au risque même d’enrichir ces cancans !-
Oui mais...-
Attendez ! Se prostituer ce n’est pas faire payer tout et n’importe quoi. Je veux rencontrer l’artiste. Et puis, savoir si vous êtes prostitué, je le sais déjà : vous me faites payer rien qu’une entrevue. La prostitution c’est vendre un service sexuel et pour cela je ne suis pas client.-
Non. La prostitution ce n’est pas la question de ce que l’on fait. Pour tout le monde, la prostitution c’est comme la pornographie : du sexe. Il s’agit simplement d’une précision par rapport à la rémunération. Par exemple, si vous m’invitez dans un resto chic, c’est un cadeau, c’est comme si vous m’offriez un collier de perles. Il s’agit du paiement d’une séance comme l’on paie un homme de ménage. L’expérience d’aller chez une pute se paie.-
Je ne peux pas vous payer. Je suis étudiant et je dois subvenir aux besoins de mes deux petits frères qui...-
Votre vie ne m’intéresse pas.-
Nous en resterons ici.-
Il y a quelques mois, Orlan m’a envoyé un étudiant stagiaire. Je l’ai hébergé une nuit. Nous partions pour New-York le lendemain matin pour y réaliser des performances pour la série des agressions. Il était présent pour filmer, assurer son rôle de stagiaire, etc.
L’entretien téléphonique dure encore. Je cesse de prendre en note la communication. Il proposait un arrangement. Je relis mon post-it :
Je m’étais renseigné sur cet artiste avant la rencontre. Ses histoires de prostitution, d’agressions, d’orgies sexuelles à son domicile ne m’avaient pas rassurées. J’avais donc demandé à un ami de m’appeler régulièrement durant l’entretien. Sorbelli aura vite compris cette démarche et pris le temps de m’expliquer que cette méfiance à son égard était quasi quotidienne, à commencer par ses voisins de pallier. Puis il me rassura : « voyez-vous, je ne fume pas, je ne bois pas, je ne me drogue pas ». Son rythme de vie semblait effectivement sain.
J’étais face à un homme d’une grande courtoisie, calme, élégant et séducteur.
Il habite au cinquième étage d’un vieil immeuble parisien. Il m’invite à prendre place dans un des deux fauteuils. A ma gauche, je vois une vieille baignoire en fonte accompagnée de sa robinetterie d’époque, en face, un canapé en velours rouge, de grands drapés. A ma droite, une fenêtre. Je vais fumer sur le balcon.
Sa chambre est plus sobre.
Quand je suis allé aux toilettes pour la première fois chez lui, son installation sanitaire m’en coupa presque l’envie. Il m’a fallu passer sous la douche pour atteindre le wc et la porte ne fermait pas. De toute façon quelle utilité ? Elle est en verre transparent.
Pendant un an, les relations que j’ai entretenues avec lui ont été très distantes. Le plus souvent, chacun dans notre fauteuil, nous discutions, une tasse de thé à la main. Le deal qu’il m’avait proposé était que je lui donne huit heures de mon temps de travail. En échange, il m’accorderait huit heures de son temps pour répondre à mes questions.
Cette offre me convenait. 8 heures avec Alberto Sorbelli = 8 heures avec Aurélien Michel. Cela partait sur un plan d’égalité quant à la valeur de nos deux corps.
Devant lui, je me demandais si je pouvais m’imaginer Sorbelli comme un frère -non, trop vieux-, comme un père -non, trop jeune-, comme un amant -non, je préfère qu’ils aient l’âge d’un grand frère. Trop rapidement, je lui ai laissé prendre la place d’un maître qui me dirigera en voguant de sévérité en complicité, de paternité en amitié, et en infidélité.
Comment avons-nous usé respectivement des huit heures de l’autre ?
Il m’a tout d’abord demandé de lui retranscrire les paroles de Guillaume Victor Pujebet, un spéculateur, en texte clair, pour qu’un acteur puisse jouer cette pièce intitulée « L’Esthétique de la spéculation ». La retranscription s’est effectuée à partir d’une cassette VHS d’assez mauvaise qualité, cela m’a pris 6 heures environ. En échange, il a répondu à mes questions, à mes attentes, à ceci près qu’une ou deux heures m’auraient suffi.
Le pacte rempli, nous avons continué à nous voir. Les conversations étaient sensiblement les mêmes. Des conversations jamais vives, ni fades. Nous discutions durant deux ou trois heures à raison d’une séance par semaine. Un soir de décembre, j’avais enfilé mon manteau en m’apprêtant à le saluer quand il me tendit un préservatif « King size ». Il prétextait qu’il s’était tourné un film porno dans son appartement la veille.
Un autre jour, il m’emmena au vernissage de Penone au Centre Pompidou. Il ne me présentait jamais les personnes avec lesquelles il conversait. Il me rejoindra plus tard en me demandant : « Que faisais-tu avec Madame Pompidou tout à l’heure ? ».
Je me souvins que j’avais effectivement profité d’une explication destinée à une dame fort élégante. Ce que je retins est que Sorbelli ne m’avait pas tant délaissé. Il avait gardé un oeil sur moi.
Pendant l’été, lui est parti en Italie, moi en Normandie. Nous nous sommes revus le 3 septembre à l’occasion de ma soutenance. J’espérais fort qu’il vienne. Sa simple présence m’a donné beaucoup de force et peut-être, avouons-le, une crédibilité plus grande auprès du jury. Faire comprendre qu’être artiste c’est faire la pute n’est pas chose simple.
Alberto a confiance en moi. Il m’a associé à l’accrochage de son exposition « Tentatives de rapport avec la société » à la galerie Maisonneuve. Ainsi, j’ai passé des journées entières avec lui qui m’ont permis de le connaître mieux encore : il raffole des pim’s à la poire et des petits écoliers au chocolat noir. En épinglant un à un les souvenirs de ses performances, j’ai perçu chez lui une amertume, une nostalgie peut-être. Un goût d’achevé, c’est certain. Il me tendait des cartes : « Tu vois Aurélien, à l’époque je recevais des cartons d’Aillagon et du Premier Ministre. Cela ne m’arrive plus... ».
Il me questionna également, pour mieux me parler de lui ; il aime les gens beaux, cruels et qui lui résistent.
Je lui envoie aujourd’hui le roman d’Eric-Emmanuel Schmitt : Lorsque j’étais une oeuvre d’art [5].
[1] Pour découvrir ou re-découvrir les travaux récents d’Alberto Sorbelli, voici le site de la galerie qui le représente : galerie-maisonneuve.com
[3] journiac.com : vous trouverez sur ce site les principales oeuvres de Journiac dont Contrat de prostitution.
[4] Site officiel de l’artiste Annie Sprinkle : anniesprinkle.org Une attention particulière pour le projet 40 REASONS WHY WHORES ARE MY HEROES.
[5] Eric-Emmanuel Schmitt, Lorsque j’étais une oeuvre d’art, Editions Albin Michel, 2002.
Bonjour !
je m’excuse, maiscela fait bien longtemps que je ne suis pas venu sur votre page web, et fait je ne pensais pas que vous répondrez à mon message ! du coup, j’ai zappé le vernissage, mais mon projet a ce moment la n’etait pas encore trés claire. J’aurais bien voulu vous rencontrer, mais je suis bordelaise. Vous indiquer que alberto sorbelli est a New York, j’ai son adresse e-mail pour l’instant je me contentrais de ça !! je suis allée sur le site de la galerie, mais il n’y a rien concernant l’artiste.....
Auriez vous d’autres liens a me conseiller ?
a bientot fnoune
Vous pouvez regarder chez Dominique Baqué Mauvais genre(s) (aux éditions du regard). En revanche, je crois qu’Alberto Sorbelli n’expose plus chez Maisonneuve. Ceci explique peut-être pourquoi vous ne trouvez rien sur l’artiste. Je peux vous envoyer les quelques pages de mon mémoire dans lesquelles j’aborde son travail, en particulier autour de la prostitution.
Bon courage dans cette rédaction.
j’ai bien eu votre message, j’ai deja consulté mauvais genres de Dominique Baque, il serait trés interressant de consulter vos ecrits sur la prostitution, et je vous remercie de cette proposition, je ne sais pas si vous avez d’afficher mon e-mail indiquez moi si je dois vous l’envoyez.
Amicalement, et à bientot
je recherche des informations sur sorbelli sur la performance de la prostituée si quelqu’un peu m’aidé j’en serais réellement ravi je laisse donc mon e-mail
Je vois que la demande est grandissante ! Vous trouverez ci-dessous des extraits de mon mémoire dans lesquels le travail d’Alberto Sorbelli est abordé.
Ainsi, je fais preuve de générosité, en bon Sorbellien. Il faut bien comprendre que j’ai envisagé la prostitution sous un aspect noble ; une prostitution qui relèverait plus d’une initiation.
p.23 :
[...]Journiac se fait Dieu et Sainte Orlan se prostitue. C’est cette prostitution sacrée et sacrément baudelairienne qui poussera Alberto Sorbelli à se prostituer sans se cacher derrière une œuvre ou une installation mais en s’imposant lui, l’artiste seul en tant qu’objet d’art.
Alors que Paul Ardenne ignore Sorbelli dans l’Image corps , Dominique Baqué le glorifie au point d’aborder son travail assez précisément dans Mauvais genre(s) , de lui accorder la couverture du livre, des illustrations et une photo en dernière page. Sorbelli est aux yeux des universitaires, de la presse, des critiques, des institutions l’artiste du scandale, « marginal », « auratique », « provocant », et il peine à se défaire de ce passé comme Orlan de son Baiser de l’artiste. Sorbelli a démultiplié son moi schizophréniquement en trois personnages qui sont le secrétaire du secrétariat de Monsieur Sorbelli, la pute et l’agressé. La prostituée est le plus célèbre de ces trois personnages, et dans cette analyse, atteint la position extrême d’une situation prostitutionnelle dans l’art. Sorbelli racole au Louvre devant la Joconde, dans les vernissages : métaphore de l’artiste prostitué, c’est également l’application de la vision baudelairienne de l’art « Qu’est-ce que l’art ? Prostitution ». Et le véritable enjeu du travail de Sorbelli, le point sur lequel nous devons réfléchir reste la réaction du milieu de l’art, connu pour son anticonformisme et sa tolérance. Sorbelli récolte suite à ses interventions dans les musées procès verbaux, arrestations, censures dans les expositions . Catherine Millet déclare : « Je craindrais aujourd’hui les associations familiales se liguant pour faire interdire le Piège pour un voyeur, de beaux esprits de droite comme de gauche s’indignant du Contrat de prostitution (Alberto Sorbelli n’a-t-il pas été censuré dans une exposition « d’avant-garde », il y a quelques années, sous prétexte qu’on ne confond pas art et prostitution ?) ». Et, finalement, tous les écrits (critiques, articles, …) sur le travail d’Alberto Sorbelli ont esquivé la problématique de la prostitution en art préférant le scandale. Pourquoi ne doit-on pas parler de prostitution en art ? Y aurait-il une clé dans la prostitution qui permettrait de comprendre l’art, ou le marché de l’art ? Il pointe un des maux de l’art, en particulier, son lien (étroit) à la politique : le non apolitisme de l’art. Au sein d’une communauté dans laquelle la majorité entend la prostitution comme une activité dégradante, qu’il ne faut pas cautionner, l’institution accuse le travail d’Alberto Sorbelli. De la même manière, Claude Boucher m’expliquait que la position du parlement est majoritairement et publiquement contre l’exercice de la prostitution mais, quand celle-ci croise un parlementaire dans un couloir, ce sont d’autres mots « je n’ai rien contre les prostituées, ce sont des femmes courageuses, il faudrait prévoir une protection sociale… ». Pourquoi ? Parce qu’il est difficile pour un homme d’affirmer son soutien à la prostitution, cela équivaut à dire « je consomme ». Sinon, craint-il ce raccourci. Il est certain qu’un commissaire d’exposition prendrait des risques à soutenir la démarche d’un artiste qui se prostitue dans son institution.
Je me rallie à la vision de Sorbelli qui me séduit sur la généralisation de la prostitution « Il faut comprendre que le tapin ne représente que 2,5 % des formes multiples de la prostitution. Une femme peut se prostituer auprès de son mari, un employé auprès de son patron et, même dans l’éducation, un père peut donner à sa fille un cadeau en échange d’un bisou. C’est une morale généralisée que je ne critique pas, mais que je me contente de montrer ». Sorbelli étend la prostitution à tous les niveaux de la société et lui accorde le droit à l’universalité. Parce qu’il est artiste, il intervient dans le champ artistique mais il affirme aussi qu’il n’y a pas plus de prostitution en art qu’ailleurs.
On compare souvent le travail d’Alberto Sorbelli à celui d’Annie Sprinkle...
p.75 :
[...]Chaque artiste ayant activé ce processus prostitutionnel n’ignore pas la notion de disponibilité. Sorbelli affirme ainsi : « Etre disponible est la chose la plus rare et la plus extraordinaire, c’est pour cela que la prostituée occupe la place la plus noble dans la hiérarchie sociale ». La clé du travail sur la prostitution chez Sorbelli réside dans sa conception même de cette activité qui est, finalement, trop éloignée de celle du trottoir.
Par ailleurs, il est toujours intéressant de consulter son dossier à la bibliothèque Kandinsky. La galerie Maisonneuve dispose également de nombreux documents sur Sorbelli.
Bon courage !
cher aurelien
je te remercie encore pour l’interet que tu porte a mon oeuvre et je te felicite pour l’efficacite de cette page web
est tres important que tu sache que je ne raffolle pas de pim’s a la poire ni de petits ecoliers au chocolat noir
il ne faut jamais tire de conclusion rapide meme si tu ma vu en manger
j’aime georges seurat et non dominique gonzalez-forster
J’aime le grand-luxe et non le produit syntetique utile uniquement a leur distributeur mais qui ne constitue en soit une vrais nourriture
il faut pas perdre du temps avec de faux saveur il faut allez droit a l’essentiel et gouter du vrais chocolat fait des feves de cacao particulier originaire d’une region geographique determine avec un gout original elabore avec une maitrise total et une sense des proporsion pour exalter l’amer et rendre intact sont odeur tout partriculier
je suis arrive en france en octobre 1986
et je suis reste non pour la marque de gateau LU mais pour les grands chocolatiers qui existe seul a paris et qui ne diffuse pas leur produit et qui n’interesse pas l’industrie alimentaire
mais qui produise pour une clientele exigente qui ne consomme pas mais qui savourer la qualite
touts mes models spirituel sont des auteur francais ou ont un lien etroit avec cette nation georges seurat est le premier de ma liste entre autre pour de raison chronologique (depuis l’age de 14 ans j’ai travaille sur sa peinture au lycee artistique a rome) et pour une caratteristique encore actuelle : un grand artiste mort a 32 ans auter uniquement de six tableau (six chef d’ouvre) que lui appelle de "lutte" ( les autre sont des toiles preparatoire) non apprecier de sont vivant et toujour peu apprecie en france apres sa mort une veritable pop star aux etas-uni
un seule tableau en france a orsay don d’un americain
les autre models spirituel sont :
baudelaire cezanne courbet duchamp le douannier rousseau sade satie... et van gogh qui a decide de se suicide le 14 juillet
sont le membre de la vrais academie de france les vrais pere de la culture moderne de grand valeur universel
qui cherche pas a porter des "abit vert" et des epee d’or qui sont reelment immortel grace a leur oeuvre et non au particule de leur noms ou des relations sociale d’une mondanite d’un monde qui se reduit a etre quelque arrondissement parisien et qui prefere jouer a la "belle epee" et oublier ceux qui sont capable de contribuer au progres de l’humanite
les esprit a tel point unique sont souvent francais et jammais compris et aimee par les francais
a paris le 20 octobre 2006
qui assimile mon travaille a celui de annie sprinkle ne connais pas ni mon travaille ni celui d’annie
(pages 92/97 de mauvais jenres de dominique baque editions du regard)
je suis un artiste conceptuel ni mon anus ni mon penis ont ete expose lors d’expositions d’art ni preter a un quel que soit usages
je me suis jammais montre nu ou considere mon corps une oeuvre d’art ma nudite et ma sexualite concerne uniquement ma vie prive
la sexualite ne constitue pas un thematique de mon oeuvre
toute oeuvre d’art de qualite sont doue d’un naturel sex-appel
(les toile de brice marden malevic klee seurat aussi bien que celle de goya ingres picasso et titien)
je ne pourrai pas comparer henri matisse a bernard buffet seulment parce que sont deux peintres qui utilise la couleur et rappresent souvent de figures humaine
merci de vous informer au source et de ne pas vous contenter des info superficiele redige sans conaissance de l’argument
Monsieur Sorbelli
Considérez-vous les films pornographiques gay que vous avez tournés comme des oeuvres d’art ? Et dans l’optique de l’appartenance de vos performances au "conceptuel", quel sens y investissez vous quand vous les tournez ? D’autres part, votre corps, votre intimité y sont dévoilés, contrairement à ce que vous dîtes dans l’article. Aussi, considérez-vous plutôt ces expériences comme des actes de la vie privée, qui seraient alors sans relation aucune avec votre pratique artistique ?
Merci de votre réponse.
Bien à vous.
le vendredi 20 octobre 2006
dans le texte "cher aurelien..."
erratum : [-]
corrigé (ndlr)
Bonjour Alberto,
Merci pour ces précisions te concernant. Ayant eu diverses occasions d’apprécier ton travail et même d’admirer tes magnifiques apparitions dans certains vernissages, je n’ai, pour ma part, jamais douté que tu sois un homme de goût.
Le récit d’Aurélien m’a fait découvrir en outre, des qualités humaines que j’ignorais. J’espère qu’il n’y a pas de malentendus sur son article. Il me paraît clair que l’article d’Aurélien ne prétend ni rendre compte de ton travail, ni du sien d’ailleurs, mais cherche simplement à laisser entrevoir la qualité d’une relation.
Merci également pour l’hommage que tu rends au génie français. Le fait que la France ne soit pas toujours capable de reconnaître l’excellence de ses propres artistes est certes regrettable, mais puisqu’il faut faire contre mauvaise fortune bon coeur, on se consolera à l’idée que cette méconnaissance n’est que le revers de l’innocence qui participe au charme français.
Je ne sais pas où en est Aurélien avec ses divers jobs et projets. Je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis quelques mois. En principe, tes messages lui sont automatiquement envoyés. Peut-être est-il en déplacement ?
Si tu souhaites écrire un article qui fasse pendant à celui d’Aurélien, je serais très heureuse de le soumettre au comité de lecture de transactiv.exe. Pour écrire à la rédaction, c’est ici.
Sinon, tu est toujours le bienvenu pour intervenir sur ce forum. Sache néanmoins, que pour des raisons techniques, j’ai dû mettre les forums en modération. Ton message sera donc publié avec quelques heures, voire une journée de retard.
Isabelle
"L’entretien téléphonique dure encore."
La "mise en suspension" d’un temps et donc d’un espace me paraît essentielle pour permettre au lecteur un possible rapprochement, une éventuelle immixtion à la scène qui se déroule alors.
Bravo et merci. Ghislaine.
bonjour, !
Votre page web est trés intéressante, car j’éffectue un travail de recherche en Maitrise d’Histoire de l’Art sur la pornographie.
Je désire donc travailler sur Alberto Sorbelli et sur la notion de censure. En lisant la page Web, j’ai cru comprendre que vous aussi vous avez effectué un travail universitaire lors de votre rencontre avec l’artiste, est-ce qu’il serait possible d’en savoir plus a ce sujet. D’autre part je voulais savoir si Alberto est" ouvert" a ce type de travail d’étudiant, apparement il ne faut se laisser impressionner !!!!!
Je vous remercie par avance de votre réponse
Amicalement
Bonjour,
Merci de l’intérêt que vous portez à la transactivation et au travail d’Alberto Sorbelli. Sa rencontre et nos entretiens furent une belle expérience. Il reste attentif au travail des étudiants, cependant, il s’est installé à New-York depuis un an.
Concernant ma recherche, un exemplaire du mémoire est disponible à la bibliothèque du centre St Charles sous le titre de "La prostitution de-dans l’art, une pratique d’attitude". Nous pouvons également convenir d’un rendez-vous.
J’ajoute à mon précédent message que vous pouvez rencontrer Alberto Sorbelli lors de son vernissage le 11 février prochain.
"No bolts this wall 2" Alberto Sorbelli avec Julie Brenot du 11 février au 01 avril 2006, vernissage samedi 11 février 2006 à partir de 18h
de/di/bY office
22 rue Bonaparte
75006 Paris
ouverture mardi-samedi
14h - 19h