Salut Paris
Ici Amsterdam (Hollande) .. quelle difference entre les flash Mobs de Paris et d’Amsterdam, un grand bravo a ce reportage en direct .. chez nous, il est impensable de voir un camera de Television durant une flash mobs ou du moins de ci pres, elle doit se faire le plus discret possible, pareil pour les journalistes- reporters, sous peine de faire annuler au dernier moment la flash mobs .. le but est de delirer entre Mobeurs comme des ados ou etudiants mais certainement pas de faire un spectacle, j’ai l’impression qu’a Paris, vous n’arrivez pas a sortir de ce phenomene Flash mobs = reportage tele .. dommage car cela enleve de la magie de ce moment unique ...
Micky
Faut pas abuser non plus, ct pas la télé, ct 2 cameramens plus ou moins amateurs et puis, le principal dans le fond, ct de faire ce qu’on a fait, sans faire attention a ce genre de detail.
Et pourtant je suis assez d’accord, ce serait encore plus drôle et absurde si ce n’était pas filmé. Avec les caméras ça étonne moins les passants.
Ces débats récurrents sur l’opportunité ou non de la présence des caméras (caméras de mass-médias ou caméras d’individus privés, ou de blogueurs) est effectivement assez significative des désirs contradictoires qui sont en jeu dans les flashmob.
D’un côté, on peut comprendre que les organisateurs soient tentés de tirer fierté de l’efficacité de leurs méthodes de coordination et de mise au pas des foules, donc poussés à accepter ou encourager la présence des caméras "externes" qui médiatiseront l’évènement à grande échelle en montrant des vues d’ensemble de l’ordonnance générale du flashmob.
De l’autre côté, on peut remarquer que les participants eux-mêmes sont assez partagés. Souvent, les auteurs des compte rendus regrettent l’absence de regards extérieurs (qui profiteraient du spectacle), mais dans le même temps ils déprécient les regards extérieurs qui ne participent pas à l’action. De façon générale, ils dénoncent la présence des médias, mais sont toujours très satisfaits lorsque ces même médias se font l’écho des flashmobs. Il semble que le désir de se reconnaître comme appartenant à un corps collectif objectivé par l’image, le dispute au désir de simple empathie ou de coopération avec d’autres personnes. Du premier mouvement qui les pousse à aller à la rencontre des autres, naît l’acte de se fondre dans la foule, puis le désir de récupérer dans un retour narcissique, une image de "soi-foule" (Il faudra qu’un jour je vous raconte l’histoire du Simorgh, littéralement le trente-oiseau, telle qu’elle est rapportée par Farid Uddïn-é Attâr).
En attendant, voici un article très intéressant, qui était signalé par mediatic il y a quelques jours. L’auteur de l’article, Daniel Kaplan, y entreprend une critique du dernier ouvrage de H. Rheingold "Smart-mobs" pour en souligner la richesse, mais aussi quelques insuffisances :
Ne confond-on pas, parfois, des pratiques qui relèvent de la construction collective, de la consommation ou encore de la relation personnelle ou communautaire ?
Par ailleurs, ce n’est pas nier la vitalité ni l’importance de ces phénomènes que de considérer que quelques manifestations réussies, une blogosphère et une douzaine de flashmobs (au départ largement composées de lecteurs de Rheingold, dans un intéressant phénomène de prophétie auto-réalisée), ne font pas une "révolution sociale".
Ne pas confondre caméras et spectateurs, regard extérieur du simple passant et présence de caméramen qui apporte un point de repère au dit passant et enlève beaucoup de l’absurdité poétique de la flashmob. Le simple passant en voyant nos actions est très étonné, puis il aperçoit des caméras et doit se dire que c’est pour un film ou je ne sais quoi, qu’il y a un BUT. Alors que précisément ce qui fait le charme de ces actions c’est leur inutilité et le fait qu’elles devraient n’être perçues que dans l’instant et le lieu où elles se déroulent, pas enregistrées par l’oeil des caméras ; une flashmob devrait être ponctuelle, ne vivre que quelques minutes à l’étonnement des spectateurs présents et disparaître avec la dispersion des flashmobers sans aucune explication, ce que la vue de caméra par les passant annule en partie.
Envie des participants d’avoir un public, oui, sans aucun doute (sinon autant faire une flashmob à trois dans son salon lumière éteinte), mais ne confondons pas public et caméras.
tenez bon les lillois
ça chauffe ça chauffe
BIENTOT la même chose dans le nord
allez encore un p’tit peu de patience
inscrivez vous !!
"quelle difference entre les flash Mobs de Paris et d’Amsterdam, un grand bravo a ce reportage en direct .. chez nous, il est impensable de voir un camera de Television durant une flash mobs ou du moins de ci pres,"
Il y en a vraiment qui écrivent n’importe quoi. la preuve par l’image : http://www.xs4all.nl/ locuta/mob/mob4.jpg
Salut
.. c’est toujours agreable de se faire insulter :0( mais bon .. la photo que tu as mis en lien remonte a la "flash-mob" qui a vraiment lance le mouvement a Amsterdam .. mouvement de courte duree puisque il y eu apres un autre "flash mob" et depuis plus rien :0( le but etait alors de mettre en scene la sortie des clients d’un supermarche comme s’ils etaient des vedettes tres connues .. chacun avait sur soit un appareil photo et la presence des cameras passait tres bien avec le sujet ... il avait ete decide apres d’eloigner ces memes cameras comme se fut le cas pour la troisieme et la derniere, a ce jour, "flash mob" qui eu lieu, elle, dans le Vondelpark .. mon but etait juste de donner mon avis sur une reflexion a propos des cameras et je pense toujours que c’est mieux sans ....
... Minouminogue, tu sais, on peut partager ses idees sans de suite insulter l’autre ...
Micky