Introduction : Le texte ci-dessous constitue ma contribution à la démo n°22 de Téléférique qui a eut lieu le 19 mars 2004 de 21h à 22h dans l’amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne à Paris à l’occasion du colloque intitulé "Programmation orienté art" (CRECA). Mon texte apparaissait sous forme de lecture collective, en vidéoprojection sur console MS/DOS et défilant selon une temporisation prédéterminée avec le logiciel Reader que je co-développe. Cette lecture était également accompagnée au piano par Jean-Charles Versari, musicien et chanteur, ex-membre du groupe "Les Hurleurs" qui a bien voulu composer un morceau à cette occasion. De nombreuses informations proviennent de compte-rendus publiés par Raoul Marc Jennar, Docteur en Science politique, sur le site de l’URFIG, organisation non gouvernementale travaillant entre Bruxelles, Paris et Genève à l’éclaircissement des textes de l’OMC. Il existe plusieurs autres sources que vous trouverez en bas de page dans lesquelles je suis venu puiser concernant les accords AGCS dont j’ai entendu parler pour la première fois lors d’une conférence de Marie-José Mondzain, le jeudi 26 février 2004 à l’école des Beaux-Arts de Toulouse où j’’enseigne.
« Imaginez, un vendredi soir de 1994, les parlementaires français reçoivent un document de 22500 pages qu’ils doivent voter le mardi suivant : 22500 pages à lire en 4 jours... Il s’agit des accords du GATT qui instituent l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), l’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS), l’accord relatif aux Aspects des Droits de Propriété Intellectuelle dans le Commerce (ADPIC). Pourtant, les législateurs dans de nombreux pays du monde entier n’auront pas le temps de lire ce document. Aux Etats-Unis, Ralph Nader, fondateur de l’ONG "Public Citizen" propose alors un prix de $10000 à une oeuvre charitable désignée par tout membre du congrès américain en mesure de signer une attestation qu’il avait lu l’accord et de répondre à 10 questions simples le concernant. Personne ne s’est présenté. Les Etats-Unis comme les autres pays étaient au bord de la ratification d’un Accord qui allait avoir des effets dévastateurs sur l’emploi, l’environnement, la souveraineté nationale et la démocratie, et les législateurs n’en avaient aucune connaissance. Finalement, le vote ayant été repoussé d’un mois, un sénateur républicain a accepté le défi de "Public Citizen", signé l’attestation et répondu aux questions. Puis il a tenu une conférence de presse pour annoncer que s’il avait eu l’intention de voter cet accord dans un premier temps, il s’était ravisé, HORRIFIE par ce qu’il avait appris en lisant le texte. L’Accord a été approuvé par 235 votes contre 200 à la Chambre et par 68 contre 32 au Sénat. Les 303 voix "pour" votaient-elles en connaissance de cause ?
Quelques années plus tard, imaginez un document de 3000 pages sous la surveillance d’un gardien dans une salle isolée. Nous sommes en fin 2002. Vous êtes au Parlement Européen à Bruxelles, situé rue Wiertz. Dans le bâtiment Salvador de Madariaga à usage administratif ou le bâtiment Louise Weiss, quelque part à coté d’un bel hémicycle, est déposé un exemplaire et un seul de ce document. Sans avoir le droit de prendre des notes et encore moins de faire des photocopies, un seul parlementaire par groupe politique a seulement le droit de venir le consulter. Dans le jargon de l’OMC, on l’appelle la "liste des demandes". Elle contient la liste des services publics que chacun des pays membres souhaite voir privatiser et libéraliser dans les autres pays du monde. En Europe, la commission obtint tout d’abord des 15 gouvernements européens de tenir leurs langues sur l’existence de cette liste... Grace à des fuites de certains démocrates, la commission européenne a bien voulu lacher du lest en envoyant cet exemplaire unique au parlement européen placé dans les conditions que je viens de vous décrire.
La méthode employée est la même une année plus tard. Suite à la "liste des demandes", le 31 mars 2003, les 140 pays membres, communiquent à l’OMC la liste des services qu’ils sont prêts à offrir à la concurrence internationale dans le cadre de l’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS). Il existe une salle contenant ces décisions prises à l’insu de mesure démocratique fondamentale. Selon les mêmes restrictions, un exemplaire des 125 pages dans une salle sous surveillance est mis à disposition d’un seul parlementaire européen par groupe politique qui devra laisser sa sacoche à l’entrée pour ne pas prendre de notes. Pascal Lamy, alors Président de la Commission Européenne avait déclaré qu’il voulait que les offres européennes soient "substantielles et significatives". Et, effectivement, il a proposé au Comité 133 un document répondant à cette ambition. Pour ceux qui l’ignorent, le Comité 133 est un comité qui réunit, dans l’opacité la plus totale, des hauts fonctionnaires de la Commission avec deux hauts fonctionnaires de chacun des 15 pays. Et c’est là que tout se décide. Mais jamais, jamais les parlements nationaux, ni le Parlement européen n’ont eu connaissance des notes d’importance majeure qui sont discutées au Comité 133. C’est ce Comité qui par exemple a avalisé des documents de Pascal Lamy qui affirment, l’un après l’autre, que les règles de l’OMC ont la prééminence sur toutes les autres qu’elles soient sociales, éthiques ou environnementales. Ce sont donc des fonctionnaires qui n’ont pas de compte à rendre aux citoyens qui font ces choix fondamentaux...
... défilement ...
Dès lors que les textes de l’Organisation Mondiale du Commerce demeurent illisibles, comment nos politiques et l’opinion publique pourraient-ils être au courant ? L’Accord Général pour le Commerce des Services concerne à lui seul tout le secteur tertiaire, soit 62% de la population active des pays industrialisés. Plus qu’un traité international chargé de fixer une situation, cet accord est un projet de négociation sans fin de privatisation de tout sous la pression de lobbies financiers. Il n’a virtuellement pas de limite, commercialiser, breveter toutes les ressources naturelles et fabriquées. Nous avons cru en France être protégé de ces mesures par la fameuse "exception culturelle". Malheureusement, il s’agit d’un report qui arrive à expiration en janvier 2005. En effet, le point 6 de l’annexe qui vaut pour tout le traité comme le stipule l’article 29 dit ceci : "En principe, les exemptions ne doivent pas excéder 10 ans". 10 ans pour la santé, la culture et l’éducation, c’est l’an prochain !
Quelqu’un me dit recemment : Le marché peut permettre aux artistes de préserver leur liberté. Soit, mais entre temps, l’OMC a remplacé le terme "art" de sa nomenclature par "Services récréatifs, culturels et sportifs". Au regard de ce qui advient, je suis dorénavant un animateur culturel dans une zone tarifaire prénommée Union Européenne... »
Etienne Cliquet, le 21 mars 2004
Autres ressources sur le net :
Informations concernant la liste des offres :
http://www.urfig.org/agcs-campagne-jennar-23-02-03-pt.htm
http://michel151.chez.tiscali.fr/Personnel/AGCS.html
http://www.polarisinstitute.org/gats/main.html
Informations concernant la liste des demandes :
http://wb.attac.be/article130.html?artsuite=2
http://www.lecourrier.ch/Selection/sel2003_203.htm
Informations concernant les accords de Marrakech (GATT) :
http://users.skynet.be/gresea/larzac_cancun.htm
http://www.reseaudesbahuts.lautre.net/article.php3?id_article=1177
http://www.tni.org/archives/george/senate-f.htm
Conférence de Raoul-Marc Jennar au format mp3 :
http://cip-idf.ouvaton.org/article.php3?id_article=572
Ce texte est également disponible ici
« Que de réflexions ne pourrais-je pas faire ici, Monsieur, sur le sublime de situation, si elles ne me jetaient pas trop hors de mon sujet ! »[1]
La lecture de ce texte avec reader, le soir du 19 mars dans lamphi de la Sorbonne, était aussi performative quun concert. Dailleurs, cétait un concert, puisque cette lecture était accompagnée par une très belle musique. Sur le coup, cette lecture ma fortement impressionnée, tant par la teneur du texte que par la solennité théâtrale de sa présentation. Mais jai été également extrêmement frustrée, car je nen gardais aucune trace ni référence.
Aussi, jen ai conclu, Etienne, que tu avais voulu nous mettre à lépreuve, en nous plaçant dans la même situation de quasi impuissance que celle qui avait été imposée aux parlementaires européens. Comme nous, ils ne pouvaient emporter aucune trace du texte, la fameuse « liste des demandes », et comme nous, ils disposaient dun temps limité (heures ouvrables) pour parcourir 109X35 pages de tableaux remplis dacronymes difficiles à déchiffrer, à comprendre, et surtout à mémoriser [2].
En somme tu as tiré parti de ce qui dans reader est le plus insupportable, cest à dire le caractère volatile dune lecture dont on ne garde aucune trace tangible.
Cest quen attendant la transcription en « dur » de ce texte et les références que tu mavais promises, jai eu le temps déprouver cruellement cette frustration, alors jai essayé de calmer mon impatience en lisant la « Lettre sur les sourds et les muets » de Diderot qui raisonne à partir de lhypothèse du « muet de convention », ce qui le conduit « à considérer lhomme, distribué en autant dêtres distincts et séparés quil a des sens ».
Jy trouve notamment, mention du clavecin oculaire du Père Castel (1688-1757) qui nest rien dautre quun ancêtre de lOptophone dont je parlais dans un précédent post. Or, le sourd-muet auquel Diderot montre le clavecin du Père Castel, ne voit pas la production colorée de ce clavecin comme la transposition de quelque chose de musical, car il na aucune idée de ce que peuvent être les intensités, les harmonies et les modulations de la musique. Non, selon Diderot, il comprend cela comme la transcription dun langage, cest à dire quelque chose de discret et de codé.
Bien que je ne puisse me laisser convaincre de ce que le sourd-muet soit insensible à la valeur expressive des couleurs, je veux bien suivre encore un peu Diderot, en imaginant que devant un texte défilant sur reader, ce sourd-muet aurait perçu les temporisations rythmiques du texte comme un enrichissement du vocabulaire, et le clignotement du curseur comme un langage interstitiel, quelque chose comme des commentaires écrits en morse. Ce qui serait assez éloigné de ma première expérience de reader, puisque je percevais le rythme du texte et du curseur comme des fonctions poétiques ou expressives, comparables aux inflexions de la voix, ou comme la transposition dun langage gestuel qui induirait un ton de parole. Avec la lecture silencieuse, je pouvais recomposer la musique du texte dans ma tête, et même, par une forme de kinesthésie immobile qui est propre à la lecture, trouver un écho sensitif du texte dans mon corps. Jétais alors plus près de Diderot lui même, qui, connaissant le texte dune tragédie par cur, assistait à une représentation en se bouchant les oreilles pour mieux se laisser émouvoir du jeu des acteurs [3].
Si je veux bien suivre Diderot sur son hypothèse de « lhomme distribué », cest que cette nouvelle lecture sonorisée de reader ma effectivement amenée au bord de la schizophrénie, car en occupant mon oreille par la musique, jen étais réduite à cette lecture sèche du sourd-muet très théorique de Diderot, pour lequel les mots nont pas de résonance sonore . Jaime ! Parce que quand ça marche, on atteint le nirvana du non sens ;) En soi, cest une prouesse assez rare pour être appréciable.
Dun côté une musique belle, presque lyrique, accapare mon sens auditif, et de lautre côté ce texte aride et révoltant méchappe à mesure que je le lis. Cest comme si on me demandait de déchiffrer la partition dun rondeau en mode mineur, tout en me faisant tonner une symphonie romantique en mode majeur dans les oreilles. Comment puis-je comprendre une partition dont je ne peux imaginer ni le rythme ni la mélodie bien que très abstraitement je parvienne à la déchiffrer ?
Comment se fait-il quen lisant avec reader, surtout lorsque cette lecture est doublée de musique, jai la sensation frustrante que le texte me fuit, que je ne peux pas lincorporer, alors quen écoutant un orateur, même sans prendre de notes, jai le sentiment de mimprégner de ses paroles et den avoir gravé lessentiel dans ma mémoire ?
Pourtant, si lon me demandait de faire un compte-rendu après lallocution dun des invités du colloque dune part, et après la lecture sonorisée de reader à la Sorbonne dautre part, il est fort probable que la moisson serait aussi maigre dans les deux cas. Mais pour lallocution jaurais eu limpression de comprendre (et dexpérience je sais que jaurais pu partiellement réinventer le propos dans ses grandes lignes) alors que pour la lecture, jaurais eu limpression dêtre surtout émue par une musique qui embellissait une histoire compliquée.
Le dispositif en grand écran dans un amphi sombre avec une musique à la fois dramatisante et consolatrice, nous mettait à laise, bien installés dans nos attitudes de consommateurs de distractions culturelles. Jai suivi la lecture sans problème de synchronisation, comme si jétais au cinéma pour voir une adaptation dun roman despionnage de Robert Ludlum. La seule chose à laquelle je pouvais prêter corps dans cette affaire, cétait la musique, ce qui rejetait le discours dans lirréalité dune fiction, et le texte dans la transparence des sous-titres.
Cest sans doute là, laspect le plus provoquant de cette séance de lecture que tu nous a donnée à la Sorbonne. Ce que dit ce texte paraît dautant plus scandaleux que tu faisais mine de le présenter comme une fiction.
« Voilà ce que le papier ne peut jamais rendre ; voilà où le geste triomphe du discours ! »[4]
[1] DIDEROT, « Lettre sur les sourds et les muets », in Lettre sur les aveugles, ISBN 2-08-071081-8
[2] cette partie de la conférence de Raul Marc Jennar sur lAGCS
[3] ibid : « Je fréquentais jadis beaucoup les spectacles, et je savais par cur la plupart de nos bonnes pièces. Les jours que je me proposais un examen des mouvements et du geste, jallais aux troisièmes loges : car plus jétais éloigné des acteurs, mieux jétais placé. Aussitôt que la toile était levée, et le moment venu où tous les autres spectateurs se disposaient à écouter ; moi, je mettais mes doigts dans mes oreilles Mais jaime mieux vous parler de la nouvelle surprise où lon ne manquait pas de tomber autour de moi, lorsquon me voyait répandre des larmes dans les endroits pathétiques et toujours les oreilles bouchées. Alors on ny tenait plus, et les moins curieux hasardaient des questions auxquelles je répondais froidement « que chacun avait sa façon découter, et que la mienne était de me boucher les oreilles pour mieux entendre » ».
[4] ibid : suite de la citation de Diderot par lequel jai commencé ce billet. Entre les deux morceaux, jai coupé ceci :
« On a fort admiré et avec justice un grand nombre de beaux vers dans la magnifique scène dHéraclius, où Phocas ignore lequel des deux princes est son fils. Pour moi lendroit de cette scène que je préfère à tout le reste, est celui où le tyran se tourne successivement vers les deux princes en les appelant du nom de son fils, et où les deux princes restent froids et immobiles.
Martian ! à ce mot aucun ne veut répondre. »
Comment venir à bout de tant de lecture ? Dire qu’il ne s’agit là que de commentaires, de critiques ou de synthèses de seconde main faites pour instruire le "vulgaire" ! C’est à peine si j’ai eu le temps de consulter la somme de documents pointés par Etienne. Et je me garde bien de faire des recherches plus poussées de crainte de découvir les montagnes qu’il me faudrait escalader pendant des nuits entières pour être vaguement informée. Si j’y parvenais, la fatigue et la saturation produiraient une telle confusion dans mon esprit, que j’en perdrais à coup sûr tout sens de discernement. Il ne me reste que le choix entre la mauvaise conscience et l’échec programmé.
Pourtant, malgré ma volonté d’abstinence, la déferlante continue. Sauf un petit footing rafraîchissant fait par sympathie pour cet autre qui doit courir aujourd’hui, j’ai finalement passé l’essentiel de mon samedi après-midi à parcourir des tas de textes sur l’OMC, l’AGCS et les intermittents.
La faute à qui ? A Netlex bien évidemment (-_^)
Dans son article d’hier, Introduction au nouveau printemps de l’intermittence, Netlex revient sur le dossier de l’OMC et de l’AGCS en pointant sur de nombreuses sources d’information qu’il répartit très équitablement entre différentes tendances, allant du site officiel de l’OMC, au site de la Coordination des intermittents et précaires d’Ile de France, en passant par Bellaciao, le site d’Attac, et j’en passe de plus intéressantes.
A propos de la contre proposition des intermittents qui s’élèvent contre un système de capitalisation des points de cotisation qui déterminerait le montant des indemnités au détriment du principe de solidarité (réduisant ainsi le régime des intermittents à une forme d’assurance privée qui ne profiterait qu’aux mieux lotis), Netlex fait très opportunément remarquer l’absence de la définition du mot "Capital" dans le lexique établi par le site des intermittents.
Le Capital ? Quel capital ? Où ça le capital[1] ? Pfff ! je m’essouffle, J’ai trop couru, et ce truc c’est du vif argent, il y en a même qui veulent me faire croire qu’il n’existe pas, que c’est une vue de l’esprit, pure spéculation ; il est aussi volatile qu’un texte lu avec reader.
Un vieux qui se veut sage me disait l’autre jour : "Si le capital est mobile, il faut que les gens deviennent mobiles aussi". Oui, Monsieur, la mobilité des gens, cela se traduit par la précarité et l’intermittence. Pendant que la misère se dispute ici bas, le capital se partage sur d’autres sphères.
[1] l’article de libération pointé ici passera en archives payantes, mais on en trouvera toujours bien d’autres du même tonneau car c’est une histoire tout à fait banale. Résumé et extraits : "Malgré la crise, les quarante « stars » de la Bourse française ont dégagé d’énormes bénéfices en 2003... dont seuls les actionnaires profitent." ... "Plus étonnant encore, cette très bonne santé contraste avec les difficultés dans lesquelles se débattent les entreprises non cotées. A tel point que la rentabilité totale des entreprises hexagonales a chuté de 7 % en 2003."..."Exemple avec France Télécom, qui, en vendant Wind, Eutelstat et Casema, a mis en place le programme de réorganisation Top, prévoyant de dégager 15 milliards d’euros, et s’est débarrassé, au total, de 25 000 salariés ! De 23,3 milliards de pertes en 2002, l’opérateur est passé à un bénéfice de 3,2 milliards l’an dernier."..."Mais, au bout du compte, à quoi sert cette culture généralisée de la rentabilité ? Pas à relever les salaires, ni à investir, mais à enrichir les actionnaires. Un constat issu d’une étude réalisée par la Société générale sur les distributions de dividendes. En 2003, les sociétés du Cac 40 ont distribué 17 milliards d’euros à leurs actionnaires, contre 14,5 milliards l’année précédente. Aucune entreprise n’a diminué son dividende. Même des groupes qui ont fait des pertes, comme Suez, n’ont pas voulu se mettre à dos leurs actionnaires."
L’article de Raoul Marc Jennar, "Combien de temps encore, Pascal Lamy ?", publié le 30 avril sur le journal alternatif Le grand soir, analyse en détail le double discours de Pascal Lamy en confrontant les propos qu’il avance dans son ouvrage L’Europe en première ligne, avec le déroulement effectif des négociations européennes menées dans le cadre de l’OMC et des accords de Marrakech.
Très instructif !
Via Astrëe Galbiatta
Rectification : ce texte a été publié dans la revue "Politique, revue de débats" paraissant à Bruxelles.
Le texte est consultable sur le site de "Politique" à l’adresse http://politique.eu.org/archives/20...
Bien à vous,
François Schreuer
webmestre de politique.eu.org
Merci pour votre rectification. Elle est d’autant plus appréciable que les liens sur "Le grand soir" sont cassés.
En outre, cela nous vaut le plaisir de découvrir la revue électronique Politique qui est fort intéressante et bien présentée.