Dites moi que je rêve, dites moi que c’est une blague, secouez moi, réveillez moi ! o(>< ;)( ;><)o
Je viens de recevoir ça :
"Cher flashmober,
Soyez très attentif à votre boîte mail jeudi 4 décembre à partir de midi. De nouvelles instructions s’y trouveront.
Parismobs"
Non mais ça suffit à la fin ! (/—)/
P.S. : On me souffle que c’est du comique de répétition (’_’) (-.-)
P.P.S : Merci Netlex pour les emoticons japonais (-_^)
Il n’y a pas si longtemps
Le Samedi 16 Mars 2003, alors que l’invasion de l’Irak par les troupes américaines s’annonçait imminente, une veillée à la chandelle a fait le tour du globe. Répondant à l’appel de mouvOn.org, de l’Archevêque Desmond Tutu, du Révérend Robert Edgar, et de quelques autres personnalités religieuses, d’Australie au
Mexique, du Pakistan au Japon, d’Afrique du Sud au Etats Unis, des millions de personnes avaient allumé des chandelles en signe de protestation contre la guerre.
Les photos montrent des marées de points lumineux. Des enfants, des femmes, des hommes de tous âges, de toutes cultures sont sortis dans les rues. La lumière des chandelles donne à leurs visages la concentration et le recueillement des tableaux d’un Georges de La Tour.
Aujourd’hui on continue à tenir à jour le compte des victimes.
Hier
Le Jeudi 4 décembre 2003, dans le décor féérique de l’Avenue des Champs Elysées parée des illuminations de Noël, alors que tout Paris frétille à l’expectative des dindes croustillantes et des cadeaux enrubannés, répondant à l’appel de ParisMob, quelques centaines de flash mobeurs ont décrit une haie de quelques centaines de mètres en allumant leus "cierges magiques", pour former, le temps d’un grésillement de bâton de magnésium, une guirlande ephémère.
L’oubli est sans doute une nécessité vitale, mais que les symboles sont têtus !
NB : Comme à l’accoutumée, vous trouverez des liens vers les compte-rendus de ce 4ème ParisMob sur CraoWiki. Mais curieusement, le billet publié ce matin par mediatic a disparu...
Il est réapparu le billet de mediatic, Isabelle... c’etait une erreur de ma part ;-) desolé ;-)
Merci Jean-Luc, revoici donc le lien vers le billet en question.
Note : L’activation des liens permanents sur mediatic affiche la fin du billet indexé, il faut donc remonter un peu la page pour voir.
Désolée de décevoir les trollers et autres futilitaires anonymes qui viennent poster des propos injurieux ou sans intérêt sur ce site. Ils ne trouveront pas ici le ferment nécessaire au développement de leur commerce.
C’est donc sans état d’âme que je supprime ce genre de pollutions.
Néanmoins, dans un des messages que je viens de supprimer, une question parvient à émerger du flot hargneux : "Pensez vous par ailleurs que les malheurs du monde méritent que plus jamais on ne fasse la fête ?"
Oui, c’est une bonne question. Et mon précédent message ne vise nullement à condamner l’esprit de fête ou le droit au plaisir. J’ai bien pris soin de préciser en conclusion : "L’oubli est sans doute une nécessité vitale, mais que les symboles sont têtus !"
De même, dans un autre post du 18 novembre, à propos des actions politiques ou revendicatives qui se présentent maintenant sous l’appellations de flash mob, je disais :
"Cela montre la persistance d’une position critique contre la gratuité (jugée superficielle, irresponsable, voire dangereuse) du flash mob, une position qui tente de replacer cette pratique dans la perspective des espérances de Rheingold qui voit dans les "smart mobs" (foule devenue miraculeusement intelligente grâce aux TIC mobiles ?) des moyens d’organisation intéressantes pour des actions politiques et citoyennes. Le glissement des "smart mobs" en "flash mobs" serait le signe d’une récupération consumériste et distractive des énergies qui auraient pu s’employer à de meilleures causes. Se réapproprier le terme de flash mob pour présenter des actions utiles comme une alternative aux flash mob à visée purement ludique part d’une intention louable. Quoique cette position paraisse fort défendable, elle ne doit cependant pas masquer la revendication du "bon plaisir" innocent, inoffensif et non productif. Ne pas entendre cette revendication c’est mourir d’asphyxie ! Reste que les rassemblements éclair ne sont sans doute pas le moyen le plus propice pour affirmer ce droit au "bon plaisir". Ils sont trop facilement surdéterminés par des significations incontrôlées, ou à l’inverse, par des manipulations trop contrôlées."
Ce que je constate dans l’analogie formelle entre le flash mob parisien d’hier et l’action mondiale lancée par MouvOn.org, c’est la survivance d’une forme symbolique qui, dans le contexte festif parisien, et le contexte du conflit irakien, se lit tout simplement comme une dénégation. C’est à dire comme l’aveu de ce que l’on cherche justement à oublier ou écarter.
Par ailleurs, la hargne qui accompagne la question, en elle-même fort légitime, tend à montrer que son auteur n’est pas aussi heureux qu’il le prétend. Il n’y a pas de mal à ça. Pourquoi faudrait-il s’acharner à paraître heureux quand chacun a mille et une raisons, de ne pas l’être tout à fait ?
Peut-on oublier le malheur des autres ? Peut-on ne pas en être contaminé ? Il semble que non.
Mais peut-être pouvons nous, sans devenir amnésiques, ni purement égoïstes dans la recherche volontariste et effrénée de l’hédonisme, trouver tout de même des moments de bonheur indispensables, car ce bonheur aussi est contagieux et peut se partager.
Donnez vous du plaisir et offrez en aux autres, les gens heureux n’ont pas besoin d’être hargneux ou irrespectueux.
Au vu de cette photo, on comprend que la notion de plaisir vous soit totalement étrangère, et que lorsque ce mot apparait sous votre plume, vous vous protégiez de son environnement vicié par des guillemets. Le jeune homme a l’air passionné d’ailleurs.
Sachez aussi que le respect dont vous vous faite la chanteresse passe aussi par la publication de chiffres ayant une vague relation avec la réalité.
A part ça, il faut un E à "Comme à l’accoutuméE".
Dans l’attente de votre censure,
Minouminogue.
Merci pour votre relecture. Je corrige aussitôt les coquilles.
Pour ce qui est des chiffres, soit. Personne n’avait les moyens d’estimer le nombre de particpants. Moi non plus. Alors je vous l’accorde. Restons dans le flou en disant qu’il y avait quelques centaines de personnes. Je corrige aussi.
Photos de 5ème et 6ème lignes à droite : peut-être préférez-vous celles là ?
Je vous félicite pour le changement de ton ;)