Il fait trop chaud pour travailler. Je range mon bureau sans conviction, et je m’aperçois que j’ai collectionné par négligence une bonne quantité de cartons d’invitation. Je m’évente et je regarde toutes ces belles images ; que d’expositions manquées !
Heureusement, dit-on, que le carton d’invitation c’est déjà la moitié de l’expo. Alors je me console en fabriquant des éventails.
Dès qu’il fera plus frais et que j’aurai fini un papier urgent pour les RMLL je vous ferai un petit album de ma collection de Zéventails.
Je tiens toujours mes promesses. Il suffit d’être patient (parfois très patient).
PS 1 : je n’ai pas vraiment raté toutes les expos. J’en vois quand même quelques unes, et même d’autres pour lesquelles je ne reçois pas de carton.
PS 2 : les forums associés aux albums sont momentanément hors service. Yves est en train de faire des travaux sur le squelette des albums.
Je crois que je vais laisser à Chris (Miss Serendipity) le soin d’interpréter le cas du "Z" superfétatoire lorsque celui-ci est placé au début d’un mot.
Se contentera-t-elle de voir dans ce zézaiement enfantin l’annonce anticipée d’une liaison phonique (et l’amour des Zimages), ou bien poussera-t-elle le vice jusqu’à consulter l’index hiéroglyphique de Zaoum ?
« (z) means the reflection of a moving point from the surface of a mirror at an angle equal to the angle of incidence. The impact of a ray upon a solid surface. »
Janet Kim, University of Southern California, according to Khlebnikov’s descriptions in « To the Artists of the World ».
Chère Isabelle,
Une pensée pour toi quand je vois les enfants vendre leurs "zéventails" en rafia (même pas recyclés !), la mémoire des vieux ânes fatigués dont Lolita n’imagine même pas l’existence... Il fait 46° aujourd’hui mais on ne parvient pas à déterminer l’époque à laquelle appartient Marrakech.
Amités,
Aurélien
Bonnes vacances Aurélien :-)
46° ! (°.°) ; Il faut dormir le jour et sortir la nuit. C’est ce que tout le monde faisait dans les pays chauds avant l’existence de la clim et avant la normalisation forcée des heures de travail.
Recyclage : c’est le dernier de mes soucis (les professionnels du recyclage le font de façon beaucoup plus "rationnelle").
J’aurais préféré me débarrasser tous ces cartons, mais je n’ai pas réussi à me séparer des images, surtout après les avoir vues jouer à cache cache en se glissant les unes sur les autres.
Ces bricolages, heureusement rares, sont toujours des échecs face au désir de faire le vide.
Et bien le bonjour à Lolita !